La 34ème édition de Visa pour l’Image dévoile son palmarès

Andrew Quilty (ville d’Hérat en 2013)

Depuis le 27 août, jusqu’au 11 septembre 2022, la 34ème édition du festival international du photo journalisme, dévoile son palmarès. Cette année à Perpignan, notre rédaction a été conviée, pour le retour d’une édition sans la covid. Un évènement qui marque l’arrivée en grand nombre de Catalans, venus du nord de l’Espagne, mais aussi d’amateurs de photos, qui peuvent venir débattre, visionner autour des grands thèmes : Cette année ce sont les images de l’intervention Russe en Ukraine, qui sont exposées dans les différents lieux de la ville.

De grands noms de la photo, sont présents durant les premiers jours de septembre, comme Françoise Huguier, Andrew Quilty, ou encore Arnaud Robert…

Un palmarès éclectique qui dévoile une fois de plus le grand intérêt du public, à mieux comprendre les enjeux mondiaux.

La 34e édition du festival international du photo-journalisme “Visa pour l’image” qui se tient  à Perpignan, a fini de dévoiler son palmarès de l’année. “Le Visa d’or News”, évoque la plus prestigieuse récompense, de l’événement, a été remis à : Evgeniy Maloletka pour ses reportages à Marioupol en Ukraine.

Il a passé un mois à travailler sur un projet photo appelé “House of Hope” dans un centre de cancérologie pour enfants dans la capitale Ukrainienne de Kiev. Les photographies ont été vendues aux enchères lors d’un événement caritatif, aidant à collecter 5 000 $ pour les enfants malades dont les familles n’avaient pas les moyens de payer un traitement.

Maloletka a été profondément investi, dans la couverture de la révolution ukrainienne, depuis le début en 2014, avant de passer à la couverture des conflits en Crimée et dans l’est de l’Ukraine pour divers médias internationaux.

Au-delà de cela, Maloletka travaille également sur ses projets personnels :

le projet Hutsul sur la communauté ethnique Hutsul dans l’ouest de l’Ukraine, ses traditions et sa vie quotidienne, et  sa présence dans Donbass sur le conflit en cours dans l’est de l’Ukraine, qui a semé le chagrin, mais également le doute, dans les familles des civils tués et soldats,  a détruit l’économie et fait des ravages dans tout le pays.

Maloletka est diplômée de l’Institut polytechnique de Kiev en 2010 avec un diplôme en électronique.

En 2015, il est sélectionné pour participer au Eddie Adams Workshop à New York.

Son travail a été publié dans de nombreux médias de premier plan : TIME , The New York Times, The Washington Post, Der Spiegel, Newsweek, The Independent, El Pais, The Guardian, The Telegraph et autres.

Evgeniy Maloletka “Marioupol Ukraine

Il a passé la plupart de son temps dans l’est de l’Ukraine à travailler pour l’Associated Press, contribuant également au contenu vidéo. Mes images ont été largement diffusées sur la BBC , Euronews, NBC et d’autres chaînes de télévision internationales.

D’autres photographies évoquent le dérèglement climatique, ou encore les conflits, dans des régions du monde où la presse n’est pas la bienvenue. Jean-François Leroy a toujours cette fibre, pour récolter des photos qui marquent lors de ces pages d’éditions depuis près de 35 ans.

Pour notre part, Françoise Huguier qui parle de la photographie, comme élément essentiel de la lumière “dans chaque humain apparait une lumière intérieure”, dévoile une retrospective de clichés, qui nous rappelle que la richesse des témoignages importent plus parfois, que les discours officiels d’hommes politiques, dans les débats actuels.

Françoise Huguier “en route pour Behhring”

À Perpignan, cette année, nous avons constaté, un véritable engouement du public, sur les thèmes du dérèglement climatique. Un bon nombre de photographes ont réalisé des clichés qui puisent dans les sujets généraux : Nature, économie, organisation mondiale. On imagine très bien que Brent Stirton deux ans avant la Covid-19, travaillant sur la chasse des animaux sauvages en Afrique ou en Chine, ne se douterait pas qu’aujourd’hui que le CNRS, met en avant les risques de pandémies, liés à ces types de consommation.

Pour Arnaud Robert et Paolo Woods “Définir le bonheur à la recherche des pilules, ces molécules qui mettent les anti-douleurs au centre des interrogations”, c’est une forme de militantisme qui accompagne l’exposition. L’un des protagonistes ( Paolo Woods), s’insurge sur cette industrie cosmétique, il dénote un manque d’intérêts des gouvernements, qui ne prennent pas conscience des risques de cancer, sur la consommation de ces pilules ou crèmes qui abondent sur un marché, qui rapporte des milliards de dollars, aux industriels.

Paolo Woods à Visa pour l’Image 2022

Eric Fontaine ( à Perpignan)

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