La cité sans nom T3 : « La terre déchirée »

Suite et fin de cette trilogie d’aventure, mêlée de références historiques. Cette troisième partie de « La Cité sans nom » intitulée « La Déchirure », marque la fin d’un bras de fer entre peuples. Disponible aux Éditions Rue de Sèvres depuis le 13 Février 2019 .

Pour vous remémorer les bases du récit, je vous invite à revoir les résumés des deux premiers tomes , en cliquant sur les liens suivants : 

• Tome 1 : Menace sur l’Empire Dao
• Tome 2 : Le secret du coeur de pierre 

• Dans ce troisième tome : 

Flashback : Il fût un temps où les peuples avaient commencé à perdre leur unité. Les sages avaient donc décidé de faire disparaître tout leur savoir, en le brûlant. Mais, certains ne pouvaient se résoudre à tout perdre. Ils consignèrent les plus grands secrets en les retranscrivant dans un livre, et les confièrent aux moines du Coeur de Pierre . 

Le fameux « secret » allait s’avérer être un atout de défense de la Cité, plus qu’un atout de paix pour tous ….

De nos jours … Le Général Erzi est enfin parvenu à ses fins. Il détient à présent le pouvoir sur la Cité. Grâce aux secrets des Moines, il sait aussi que ce sera compliqué pour les autres Généraux de reprendre cet empire qu’il a « récupéré » non sans mal. Pourtant, le poids de la culpabilité l’empêche d’être serein.

Sentant que l’armée Yisun se rapproche, afin de récupérer la Cité, il décide de confier le « livre des secrets » et la préparation du « Napatha », à sa fidèle Mura. Il ne sait pas encore que celle-ci à plus de rancoeur contre tous les peuples, que chacun des Généraux réunis !!!

Un peu plus loin, accompagné de « Joah », un mastodonte moine, de prés de deux mètres, on retrouve, Andren, le père de Kaïdu. Tous deux sont arrêtés par une myriade de soldats. Quelle n’est pas leur surprise, quand, amenés à rencontrer leur Chef, il constate qu’elle n’est autre que Kata, la femme de Kaïdu !

Dans la Cité, Kaïdu et Rate ont décidé de s’infiltrer dans le Palais, afin de récupérer le livre secret des Moines. Mais, en chemin, ils constatent que certaines maisons ont été détruites, ne leur permettant plus d’y accéder par les toits.

Il va falloir faire preuve d’un peu d’imagination pour éviter la catastrophe qui se profile au loin.

• Le point sur la BD :

On y est : le grand « combat » pour la Paix entre les Peuples est enfin arrivé. Faith Erin Hicks nous offre un tome trois fait de guerres, au sens figuré comme au sens propre. La guerre pour récupérer la Cité mais aussi les combats intérieurs de chacun des personnages. Entre rancunes personnelles, manipulations, et abus de pouvoir … la paix entre les Peuples de la Cité sans nom semble presque impossible.

Pourtant l’espoir demeure, grâce à ses deux personnages principaux : bien que d’origines différentes, leur amitié sans faille est la base de leur détermination à faire barrage au conflit. 

Une volonté personnelle, qui n’est pas du goût de tout le monde !

• La conclusion :

Fin d’une aventure rocambolesque et parfaitement construite. La Cité sans nom aux Éditions Rue de Sèvres, s’avère être une trilogie comprenant un aspect historique non négligeable qui, j’en suis sûre, vous rappelera une autre Cité chinoise bien connue ! Une BD jeunesse « formatrice » donc, qu’il conviendra d’étoffer, avec vos jeunes lecteurs, par une recherche dans les livres d’histoires !!!!