« Combien de temps encore – ce seront les femmes et les filles, qui vont se tuer – avant que la « loi » des humains n’autorisera pas de la castration des violeurs ».
Crédits photo : ABDELHAK SENNA/AFP (source: Le Figaro)
Amina Al Filali, une fille de 16 ans, appartenait à ces Femmes, dont les corps – par la puissance de la tradition et les lois crées il y a les siècles par la société des mâles, approuvée par les femmes aux cerveaux bien formés à l’obéissance – sont destinés à servir comme les objets de la jouissance. Le 10 mars, ayant avalé de la mort aux rats, elle s’est suicidée, après : 1. avoir été violée , 2. avoir été condamnée à vivre avec son violeur (viols continus). Dans la presse de lendemain – les gros titres qui crient : « Le Maroc choqué après le suicide d’une jeune fille violée ».
Choqué – APRÈS LE SUICIDE : comme s’il était la chose inattendue, tordue, bizarre dans la situation. Le Maroc est choqué après le suicide – mais pas après avoir : arrangé, conçu, établi, consolidé, étayé, soutenu les lois ORGANISANT LES VIOLS des filles et des femmes mille fois après une fois. En bref – le pays ose d’être « choqué » par une réaction de laquelle on ne pourrait pas trouver d’une plus naturelle et normale (sauf celle dans laquelle la fille destinée à être une proie violée mille fois par un ver de terre n’aurait pas pris d’un poignard et n’aurait pas tué celui qu’il faut) – mais pas après avoir organisé un processus de violer les filles, en les condamnant à Vivre Avec Leurs Violeurs comme avec les… maris”.Le mot “organisé” était donc supprimé et les deux mots l’entourant collés l’un à l’autre
Pourrait quelqu’un inventer une « loi » plus perverse que celle-là… ?
…Si quelqu’un me disait que la « loi », organisée et établie par les humains, ne soit pas quelque chose de plus que la perversion – servant aux salauds au pouvoir qui depuis l’aube de ce monde tiennent avoir certains « privilèges » – je dirai que la bêtise et la simplicité avec laquelle la société permet le lavage de ses têtes n’a pas des frontières. Mais… Je l’ai dit déjà.
Quand était-ce… ? Je crois que des occasions n’a jamais manqué…
Seulement, dans ce cas précis, je me demande – combien de temps encore, comment longtemps – ce seront les femmes et les filles, qui vont se tuer – avant que la « loi » des humains n’autorisera pas de la castration des violeurs. AUX PAYS MUSULMANS INCLUS.
_____________
BALLADYNA /Texte publié également sur la page WordPress de l’auteur