Le monde perdu, tome 1, adapté en BD aux éditions Soleil.

Parue le 21 Août 2013, aux éditions Soleil, l’adaptation du roman Le monde Perdu, de Sir Arthur Conan Doyle, a été proposée par Christophe Bec, pour le scénario, ainsi que Fabrizio Faina et Mauro Salvatori pour le dessin.

Au cœur d’une forêt dense de végétation d’Amérique du Sud, à bord de canoës sur un fleuve, six hommes se voient interpeller par des cannibales Amajuaca. Les habitants n’ayant pas l’air agressifs, les hommes décident d’accoster, et apprennent rapidement qu’un homme blanc sans cheveux et sans sourcil est arrivé dans leur village, mourant. Le professeur Challenger, possédant quelques connaissances en médecine, décide d’aller voir cet homme. Dans la hutte, il découvre un albinos avec d’horribles blessures, à la profondeur des plaies, il se demande même quel animal peut avoir de si grandes dents. En un sursaut le blessé suffoque quelques morceaux de phrases en serrant contre lui un cahier, se seront ses dernières paroles. En signe d’humanité, le professeur Challenger referme les yeux du mort, et prend son cahier. Il y découvre des croquis et semble stupéfait de ce qu’il y découvre. Les six hommes retournent à leurs canoës, et reprennent leur route, le professeur Challenger se remémorant les dernières paroles de l’albinos : « la falaise… le monde perdu… les formations basaltiques… sur la carte… par les chutes… »

Après plusieurs adaptations au cinéma, et source d’inspiration de maintes œuvres, Christophe Bec, en propose aujourd’hui une bande dessinée réussie, Le monde perdu, tome 1 amorce l’aventure et les découvertes que vont faire nos cinq héros : les professeurs Challenger et Summerlee, le reporter Ned Malone, le chasseur Lord John Roxton et Pablo, un homme qui connaît bien la forêt et ses habitants. Le récit prend forme rapidement, le lecteur apprécie les différences d’opinions des deux professeurs, qui mettent un peu de piment à cette aventure, les rebondissements et les flashbacks dynamisent également l’ouvrage. Cette bande dessinée est une redécouverte plaisante et bien faite du célèbre roman de Sir Conan Doyle, les dessins de Fabrizio Faina et Mauro Salvatori sont classiques et réaliste, de très belles cases de paysages de la forêt amazonienne subliment l’ouvrage.

Cette adaptation en bande dessinée est une réussite, ce premier tome offre un récit prenant, amusant et aventureux, quant au dessin réaliste, il est tout simplement grandiose.

Céline Durindel,

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