Le page à la grenouille de William Colombard aux Ed. du Panthéon

Les excellentes éditions du Panthéon présentent un ouvrage rare et bouleversant : Le page à la grenouille de William Colombard.

Extrait :

« Car si j’ai eu une famille avec un père et une mère, qui étaient des gens modestes que je pleure encore aujourd’hui, un type crasseux et barbu, au regard magnétique et pourvu d’étranges pouvoirs, m’a fait admettre dans une autre, bien plus puissante. Dans cette seconde famille, il y avait quatre princesses belles comme le jour, que j’ai aimées toutes à la fois. Et un garçon un peu plus jeune que moi et placé par Dieu au plus haut dans l’Empire sur lequel il était appelé à régner un jour. Mais il souffrait d’une terrible maladie qui l’a fait beaucoup souffrir. »

Le page à la grenouille

L’argument de l’ouvrage :

Un jeune garçon, fils d’un cordonnier de Saint-Pétersbourg, devient le page du tsarévitch Alexis, héritier de l’empire russe, mais si malade que ses parents l’isolent du monde, dans la chaleur de leur foyer. Les deux garçons, comme des frères, partagent des joies d’enfants. Puis, dans une guerre tournant au désastre, et au cœur de la Révolution russe, ils endurent ensemble des épreuves de plus en plus terribles, jusqu’à l’anéantissement de toute une famille impériale. Une tragédie qui ne laisse que deux survivants dont celui qui raconte l’histoire d’une amitié fracassée.

Mon avis de lectrice :

En tant qu’amoureuse de la Russie tsariste, il était évident que l’argument de ce roman historique allait tout de suite m’attirer, et je peux vous affirmer qu’il a été au-delà de toutes mes espérances.  Quel plaisir de vivre au coeur d’une des époques les plus terribles mais aussi les plus riches de l’histoire de l’humanité en suivant le récit de souvenirs du petit page à la destinée épique.

William Colombard m’a bouleversée par la justesse de ses propos, par la finesse de son écriture et par l’intérêt romanesque de son ouvrage. En racontant la vie du petit page du Tsarévitch, il nous fait pénétrer par la petite lucarne dans le faste et la tragédie de cette fin de règne, ce qui rend la lecture encore plus contemplative.

J’ai également beaucoup aimé la multitude références qui montre à quel point l’auteur a dû se documenter sur les évènements de cette période mais elles sont harmonieusement distillées dans la trame du roman. On lit un véritable roman épique et non pas un manuel d’histoire, et cette sensation m’a absolument fascinée.

Si vous aimez cette Russie, ou si au contraire vous n’y connaissez absolument rien, si vous êtes passionné d’Histoire ou juste curieux de lire une belle histoire, procurez-vous ce roman : Le page à la grenouille de William Colombard aux éditions du Panthéon, vous passerez un très agréable moment de lecture !

 

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