Le Serment d’Hippocrate de Louis Calaferte au Théâtre 14- Paris XIVe

Le Serment d’Hippocrate de Louis Calaferte, mise en scène par Patrick Pelloquet. Comédie grinçante qui tend à démontrer qu’à plus ou moins long terme, les médecins n’auront même plus besoin de voir les malades… pour les soigner !

LE SERMENT D’HIPPOCRATE

Au Théâtre 14 – Paris XIVe

du 7 mars au 22 avril 2017

L’HISTOIRE :

Lucien et Madeleine hébergent chez eux « Papa » 78 ans, père de Lucien, et « Bon maman » 77 ans, mère de Madeleine.
 Lors d’un déjeuner “Bon Maman” fait une syncope. Le médecin de famille étant à la chasse, on fait appel au docteur Blondeau. Ce dernier intervient, ausculte et diagnostique.
 Juste après son départ, nouveau coup de sonnette. C’est le docteur Blondeau fils qui apparaît, s’excusant de la malencontreuse méprise : « Mon père, ancien médecin, ne supporte pas la retraite… il passe parfois à mon cabinet et relève sur mon agenda les noms et adresses de mes rendez- vous ». Il ausculte à son tour et fait un diagnostic très différent du précédent avec force autorité.
 Chaque membre de la famille, déjà fragilisé par la situation, est fortement impressionné par la virtuosité de la démonstration et se sent envahi par le doute…

SUR SCÈNE : Gérard Darman, Pierre Gondard, Patrick Pelloquet, Christine Peyssens, Yvette Poirier, Georges Richardeau

AUTEUR : Louis Calaferte 

MISE EN SCÈNE : Patrick Pelloquet

RÉSERVATION ET BILLETTERIE :

représentations les mardis, vendredis et samedis à 20h30, les mercredis et jeudis à 19h – matinée samedi 16 h – relâche : dimanche et lundi

prix des places : 25 € ; tarifs réduits : 18 € – lycéens, – 26 ans, chômeurs : 11 €

Au guichet : Théâtre 14 – 20 avenue Marc Sangnier – 75014 Paris

En ligne : sur tous les sites de réservation habituels

par téléphone de 14h à 18h : 01 45 45 49 77

NOTE D’INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE :

Me voici à nouveau en compagnie de Louis Calaferte. Ces rendez-vous sont réguliers et indispensables pour moi. Ils jalonnent mon parcours depuis presque dix-huit ans.
J’aime raconter la vie de ces personnages en prise avec des problématiques qui les dépassent dans un monde trop grand pour eux. J’aime ces comédies à la tonalité grinçante. J’aime cette langue « apparemment » quotidienne, minutieuse et musicale. J’aime ce théâtre du constat, du « vrai expérimenté » comme le définit son auteur. Le Serment d’Hippocrate n’échappe pas à la règle. La cellule familiale, très souvent présente dans son œuvre, est une nouvelle fois réunie. Après avoir été confrontée à la consommation dans Les Mandibules, au monde du travail dans Une Souris grise, ou à l’étranger dans La Bataille de Waterloo, elle est cette fois aux prises avec la maladie et la médecine. Comment ne pas remettre sa vie entre les mains de ceux « qui savent » quand la nécessité l’impose? Le propos est universel. La situation connue de tous. Le sujet est grave mais l’œuvre est joyeuse, comme toujours chez Calaferte. Il a toujours eu ce désir de provoquer le rire dans son théâtre baroque, même si personne n’est dupe, à commencer par lui dont la vie ne fut que souffrance et que révolte… Ce désir est généreux dans son envie de rencontrer le public et au combien exigeant pour les acteurs. Le Serment d’Hippocrate nous parle avec humour de l’ultime désarroi, de l’ultime inquiétude de l’homme âgé et de la trahison du « serment », elle nous parle des relations intergénérationnelles, de l’envie d’être et de survivre.

L’équipe qui m’entoure connait bien Louis Calaferte, l’homme et l’œuvre. Ils savent les pièges à éviter et où se niche l’essentiel.
Ce projet s’inscrit dans le cadre des hommages que de nombreux artistes ont rendu à Louis Calaferte en 2014 pour commémorer le vingtième anniversaire de sa disparition. Il est pour moi le témoignage de mon amitié fidèle à Guillemette, son épouse, qui depuis plusieurs années m’a réservé les droits de cette pièce.

LE SAVIEZ-VOUS ? :

Le serment d’Hippocrate est un serment traditionnellement prêté par les médecins en Occident avant de commencer à exercer. Le texte original de ce serment, probablement rédigé au IVe siècle av. J.-C., est traditionnellement attribué au médecin grec Hippocrate. Considéré comme le plus illustre des médecins de l’Antiquité, Hippocrate fut le premier à prôner l’examen clinique et l’établissement du diagnostic à partir de l’observation objective du malade. Il préconisait des traitements simples, des régimes bien équilibrés. Le serment d’Hippocrate peut être considéré comme le principe de base de la déontologie médicale.

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