La 49ème édition des Rencontres de la photographie : C’est un monde d’images et de mises en perspective de nos “vies”, à travers le prisme de clichés originaux ! C’est un peu la fête des hippies et des Messies…
Depuis ce 2 juillet et jusqu’au 23 septembre, on pourra se cultiver autour de clichés, d’images et photographies singulières. Arles, célèbre les hippies, les anti-mondialistes, les prédicateurs sympas, mais aussi le désoeuvrement Américain, qui laisse choir sa société “marketing” au milieu de communautés de “sans-domicile”.
Après les annonces de Françoise Myssen, la Ministre de la culture, sur les budgets attribués au “Réseau Diagonal”, pour les ateliers numériques et l’éducation à l’image, mon parcours du 1er jour a commencé par l’exposition rétrospective sur René Burri.
Celui-ci co-fondateur de l’agence Magnum, mais également réalisateur de documentaires, a été un passionné de photographies, son Leica a bien fonctionné. Arles rend un hommage vibrant à l’artiste, “Les pyramides imaginaires”…L’exposition présente une série de petits et moyens formats. Au fond, les pyramides issues d’un ensemble géométrique, confondent parfaitement le fantasme de René Burri, qui toute sa vie s’est appliqué à la résolution d’une équation, il disait alors “Lorsqu’on parvient vraiment à capter, alors on peut parler d’une bonne photographie”. L’exposition est visible à la salle Henri-Comte.
Autre lieu : L’église Sainte Anne avec Jonas Bendiksen.
Ce artiste interroge, par le sujet évoqué sur les prédicateurs, témoins du Christ ou ressuscité. On pourrait en rire, si le sérieux des clichés, nous annonce un changement planétaire, sous fond de fin du monde…Trois ans de voyage, pour Jonas qui dans le cadre de son travail, a côtoyé les Messies sous toutes leurs formes terrestres et spirituelles. Son ouvrage de son travail est lui-même présenté sous la forme d’un missel religieux ! Les décors en bleu ciel du paradis, forgent l’identité des photographies toutes labellisées d’une histoire singulière.
Alors la voûte céleste de la chapelle et son “Lover-Tour” autour des envoyés de Dieu, plaquent les grands formats, dans une ambiance confessionnelle. Confiné dans des rencontres Arlésiennes, qui se laissent porter par les croyances de Jonas Bendiksen, son travail en sort grandi.
Le chien braque de Weimar, prénommé Man Ray est une célébrité dans ces Rencontres Arlésiennes…Une bonne raison donc, de voir ou revoir l’univers de William Wegman, où les rires des festivaliers de l’image, se confondent avec le regard persan du “toutou” de l’artiste. Même, que pour une fois j’ai parodié ces “mi-chiens mi-hommes” en mettant sur les génériques de mes reportages, une touche d’humour avec une panoplie de chiens chiens habillés. Au fond, c’est un peu comme si la reine mère d’Angleterre avait pris la pose avec sa meute de chiens coiffés de ses chapeaux légendaires. Une exposition remarquable à voir au Palais de l’Archevêché tout l’été.
Pour d’autres infos http://www.rencontes-arles.com
Eric Fontaine