Participer aux rencontres baptisées “Les Suds à Arles” s’est vouloir s’immerger dans des mondes différents, auquel le mot partage prend toute sa valeur…
Au moment où je compose ces quelques lignes, le département PACA dont figure Arles vient de subir, une tragédie, je vois défiler sur le net des images de la barbarie de Nice. Ecrire un article dans ces circonstances devient délicat, ma pensée va donc aux familles des victimes, je me dis que la musique a alors un rôle primordial à jouer dans notre société !
Revenons à ces journées, dans la capitale de la Camargue, où il fait bon flâner dans ces ruelles ensoleillées. Mon premier rendez-vous avec “Les Suds à Arles” est d’abord avec la fille d’un violoniste connu sous le nom d’Hamdani qui se produisait dans différents orchestres de malouf Tunisien. Dorsaf Hamdani, est une douée de la musique, elle obtient le disque d’or au festival de la chanson Tunisienne en 1996 ! Depuis sa discographie s’est composée de quatre albums dont le dernier “Barbara-Fairouz” avec Daniel Mille (accordéoniste de jazz).
Dans ce théâtre antique, ce mardi 12 juillet la voix superbement claire de cette magnifique chanteuse envahit l’espace antique, l’assemblée est sous l’émotion de ses reprises de chansons de Barbara, la nuit Arlésienne prend alors toute sa dimension cosmique.
Les Suds à Arles, programment toujours des artistes qui font passer des messages, présenter Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra, s’est parler des balkans et d’une musique mondialement connue. Un style proche du jazz, du punk et du rock, pour celui qui a obtenu deux palmes d’or à Cannes. Ce mercredi 13 juillet le théâtre antique est d’avance conquis à ce géant à la voix chaude. Dans l’édifice Romain, le public chante bouge au son de l’orchestre, la nuit va se prolonger jusqu’à 1 heure du matin pour notre plus grand plaisir, ça fait du bien…
Eric Fontaine