Ce qui donne encore plus de piment à la compétition. Après les Pays-Bas et la Belgique en 2000, la Suisse et l’Autriche en 2008, c’est la troisième fois que deux pays organisent l’Euro. Statistiquement, ce n’est pas pour rassurer la Pologne et l’Ukraine, puisque généralement ces pays ne parviennent même pas en finale. On s’aperçoit également, que jamais une nation n’a réussi à s’adjuger le trophée deux fois de suite ! Ce qui pourrait éloigner les Espagnols des favoris ? Pas sûr que ce critère purement statistique soit le plus réaliste. Même si on sent tous la “Roja” moins irrésistible que les années précédentes.
Favori ou outsider ?
L’Euro est unanimement reconnu pour être une compétition très difficile à gagner. Car au contraire d’une coupe du monde, on n’y retrouve pas de petites équipes. La présente édition venant le confirmer. Par contre, et c’est là le paradoxe, un outsider peut faire déjouer tous les pronostics ! Ce fut le cas du Danemark en 1992 et de la Grèce en 2004. A une semaine du début des hostilités, bien malin qui pourrait avancer avec certitude le nom du futur roi d’Europe. L’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne à un degré moindre font figure de favoris. La France, la Suède et la Croatie sauront sûrement jouer les trouble-fêtes… Réponse le 1er Juillet.
Un article de Bruno Ahime de la communauté foot sur Foutebol