Qui remportera le marché de l’eCig

Un marché mondial de 270 milliards d’euros pour la cigarette électronique d’ici 2024 8 millions de vapoteurs en France dans 10 ans Alexandre Prot et Steve Anavi, les créateurs de la première cigarette électronique intelligente et connectée Smokio, analysent les évolutions majeures d’un phénomène de société unique et dévoilent leur vision du marché de l’eCig.

Un marché mondial de 270 milliards d’euros en 2024

A l’échelle mondiale, le “marché de la cigarette” représente environ 540 milliards d’euros en 2013, dont moins d’1% réservé à la cigarette électronique. Les tendances observées permettent d’envisager que la cigarette électronique pourrait représenter jusqu’à la moitié du “marché de la cigarette” d’ici 10 ans soit 270 milliards d’euros.En France, estimé à 250 millions d’euros en 2013, le marché en pleine explosion de l’e-cig devrait atteindre 400 millions d’euros en 2014.

 Répartition des 4 canaux de distribution de la eCig

Smokio Marché ecig

En 2013, les ventes sont reparties en 4 canaux :

– Les boutiques spécialises pour 60% : le marché en compte plus de 1.000 fin 2013 et doublera d’ici fin 2014.

– les buralistes pour 20% : à l’origine sceptique sur l’ecig, ce canal craignait une baisse des ventes de tabac.

– L’e-commerce pour 10% : les sites spécialisés.

– Les pharmacies pour 5% : encore attentistes, les pharmacies comprennent les similitudes entre l’e-cigarette et patches ou les chewing-gums à la nicotine.

– Points de ventes divers pour 5% : stations-service, centres-commerciaux, etc.

Même si les boutiques spécialisées continueront à dominer le marché, le développement de la notoriété de l’e-cig permettra aux autres canaux de progresser plus vite avec un essor plus important pour le secteur internet.

1,5 million de vapoteurs français 

Sur les 16 millions de fumeurs en 2013, la France compte plus de 1,5 millions de vapoteurs réguliers. En suivant les indicateurs du marché, les vapoteurs représenteront la moitié des fumeurs, soit plus de 8 millions d’ici 2024.

Les deux grands types de cigarettes électroniques :

– les jetables : petites, elles ressemblent plus aux cigarettes à tabac. Si elles sont moins encombrantes, elles sont malheureusement beaucoup plus chères avec une faible autonomie, moins goûteuses avec des vapeurs plus faibles. Elles sont donc moins satisfaisantes pour l’ex-fumeur.

– les rechargeables : plus imposantes mais avec un meilleur rendu de vapeur, elles sont moins chères et durent plus longtemps.

Les ventes de cigarette électronique peuvent se classer en 4 catégories :

– le matériel durable comme les batteries ;

– le matériel jetable et interchangeable périodiquement : réservoirs, résistances, etc. ;

– les liquides ;

– les accessoires (chargeurs, pochettes de rangement, cordons, etc.).

En général, un vapoteur achète 2 à 3 batteries par an puis 1 ou 2 réservoirs par mois accompagné des liquides en fonction de sa consommation (en moyenne 1 flacon de 10 ml tous les 10 jours) ainsi que des accessoires divers.

Quels seront les grands gagnants de l’e-cig ?

Même si les gouvernements des pays développés tentent (ou disent tenter) tout pour faire baisser la consommation de tabac, dans les faits l’idée de combattre le tabac semblait avoir été abandonnée : 73.000 morts en France chaque année, soit plus de 25 fois le nombre de décès sur la route. La rupture technologique a permis de bouleverser ce marché et de donner un espoir dans la lutte contre le tabagisme. La récente e-cigarette est une révolution pour le marché du tabac dans la même mesure que le téléphone portable a bouleversé le téléphone fixe ou la musique numérique le marché du disque.

 

Ce bouleversement illustre les intérêts divergents d’acteurs puissants :

– les fabricants de tabac qui ont ignoré la cigarette électronique, puis qui l’ont combattue, et qui tentent maintenant d’en récupérer la fabrication.

– les laboratoires pharmaceutiques qui voient la e-cig en concurrente des produits de substitutions au tabac (patches / chewing-gums) et qui aimeraient bloquer ou récupérer le marché en faisant de la e-cig un médicament.

– les gouvernements coincés entre le principe de précaution, l’envie de réduire le fléau du tabagisme et les intérêts financiers. A moyen terme, la baisse du nombre de fumeurs permet d’éviter des coûts énormes pour les systèmes de santé mais à court terme, cela réduit les taxes perçues sur le tabac, près d’un 1 milliard d’euros en France en 2013.

 

“Nous pensons que les vapoteurs seront les grands gagnants de ces bouleversements. Et Smokio est là pour accompagner les fumeurs dans leur sevrage tabagique. La cigarette électronique connectée est un coach intelligent et facile à utiliser. Notre objectif est de répondre à cette dépendance physique (geste et nicotine), de donner un soutien psychologique grâce à l’application mobile pour bien suivre sa consommation et tenir bon pour ne pas reprendre la cigarette.”Steve Anavi, co-fondateur de Smokio.

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