Marie Riou : La mer comme horizon

La trentaine rayonnante, Marie Riou est un produit pur beurre de la rade de Brest. Née à Landerneau, elle revendique, tel un pousse-pied, son attachement à son rocher de Plougastel-Daoulas où elle réside depuis sa prime jeunesse.

 


 

La mer a donc toujours été son horizon. Les premiers émois sur l’eau, c’est bien évidemment en compagnie de la famille. Le papa est un des premiers bénévoles de l’USAM Voile. Et la fratrie Riou use ses cirés initiatiques sur les bancs des Optimists brestois. Comme ses frères aînés, Marie suit donc avec persévérance la filière classique. Et les résultats s’égrènent à l’envi. Après une année en équipe de France Optimist, elle devient championne France de 420 en 98 et 99, décro­chant le titre Mondial Jeunes la même année. Logiquement vient le « quat’sept ». Deuxièmes aux jeux méditerranéens et au championnat d’Europe jeunes en 2001, deuxième au championnat de France et à une marche du podium aux mondiaux l’année suivante, elle décroche le titre hexagonal en 2003.

 

Quand Claire Leroy l’a contactée en 2004, c’était pour faire des remplacements. Lorsque la tacti­cienne de l’équipe a décidé d’arrêter l’année suivante, Marie a naturellement pris sa place. Sa volonté et son savoir-faire étant des atouts convaincants : « Je pense qu’une de mes principales qualités c’est de savoir jouer avec le vent, d’avoir le feeling pour trouver le bon bord pour être devant. Cela demande beaucoup d’heures sur l’eau en entraînement mais c’est peut-être aussi dans mes gènes. »

 

Absente de chez elle pratiquement une semaine sur deux, elle apprécie les moments de repos : « Comme je ne travaille pas à côté, j’en ai vraiment besoin. Je passe un peu de temps avec mon chéri et m’entretiens physiquement car l’Eliott 6M est plutôt exigeant. Fun heureusement. Cela me permet de repartir boostée sur d’autres semaines de régates ou de préparation. » Cent fois sur le métier remettre son ouvrage n’est jamais un pensum. « À chaque retour d’entraînement, les débriefings sont primordiaux. Ils nous permettent de noter les points positifs et négatifs de notre journée. En match racing, il y a plein de situations qu’il faut se mettre en tête. Il faut que nous soyons créatives. Que la barreuse invente des situations pour créer la surprise. » Et le tempérament a bien évidemment son rôle : « Je pense avoir un sacré caractère, comme Claire, je suis têtue et parfois ça monte dans les tours. Mais cela repart toujours mieux. Le plaisir est toujours là. Et puis, nous avons une règle, on ne parle pas régate après 20 heures, » ajoute Marie Riou avec le sourire.

 

À l’approche des Jeux olympiques et alors que nombre de rendez-vous importants sont prévus cette saison, la Bretonne est plus que motivée : « Nous saurons au plus tôt en janvier 2012 la sélection française pour Londres. C’est vrai que représenter mon pays est également un challenge personnel enthousiasmant. »

 

Les Jeux terminés, l’avenir vélique de Marie Riou s’écrira sans doute en course au large, l’envie d’évo­luer en solitaire restant depuis toujours un de ses désirs les plus forts.

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