Matthieu CHEDID embarque aux “Rencontres d’Arles” avec Martin PARR !

C’est une idée de l’agence MAGNUS et de Martin PARR…ils souhaitaient faire entrer l’univers musical dans un lieu consacré à la photo à Arles !

Si on s’enflamme à l’heure actuelle sur les réseaux sociaux, et dans la stratosphère des blogs en ce qui concerne cette exposition, son public jeune et issu du milieu artistique ou non adhère à l’embarquement immédiat dans un univers fort et mystérieux ! D’ailleurs le questionnement sur le musicien m’a porté à voir l’exposition, à la ressentir et en “épouser” la forme !! Arles en tire un avantage énorme sur cette rencontre, tant les spectateurs se précipitent à la voir et à l’analyser, du moins visuellement par le nombre de photos prises dans mon laps de temps, consacré à comprendre ce qui a poussé ces deux artistes à s’unir, pour le meilleur de nos envies.

Rue Jean-Jaurès
Rue Jean-Jaurès
Le logo de l'expo
Le logo de l’expo

 “Apprendre, c’est aimer comprendre…”

Cette expression du maître à penser JIDDU KRISHNAMUTI doit souligner que s’enquérir et apprendre est la même fonction de l’esprit.

Tout l’enjeu de cette exposition c’est la culture de la mémoire à travers l’influence ou l’attachement, c’est un leitmotiv pour Matthieu qui sait entrouvrir les portes de nos sensations “Faire l’expérience de cette exposition s’est s’abandonner à nos sens, à nos envies…” précisait il le 7 juillet soir de sa venue à l’église des Frères Prêcheurs (lieu de l’exposition qui sera ouvert jusqu’au 30 septembre 2015). “J’ai juste pris ma guitare et je me suis laissé guidé par les images, les photos et l’atmosphère qu’elles dégagent…”confiait il à une amie journaliste présente ce soir là.

Comment pourrais-je comprendre ce qui m’anime au coeur de cette église ?

J’ai à l’esprit une confession de Martin PARR qui est devenu un passeur de l’instant, le temps ne s’accroche plus sur les parois du lieu. La communauté des Dominicains a laissé des marques dans l’édifice, sortes d’écritures subliminales sur les arches et les voutes noircies par les incendies ravageurs, et si c’était cela le message à retenir de ces deux artistes qui les rapproche ! Seulement voilà la léthargie de cette musique langoureuse nous berce dans une insouciance candeur relative, la chaleur de ce mois d’août confère une atmosphère presque charnelle dans l’échos de la basse de Matthieu qui s’éternise au gré de notre vagabondage.

Regarder, prendre son temps...
Regarder, prendre son temps…

Je m’allonge sur le plancher acoustique et regarde les spectateurs qui s’animent autour des photos, comme des cartes illustrées. Rentrer dans le décor de Martin PARR c’est côtoyer le ludique des “Corps Reposés, Repositionnés, Reconditionnés, Redimentionnés” L’art du kitch s’initie dans la perception de nos sens, les photos s’accouplent entre elles et sur un transat face au défilement je module mon regard et alterne mon écoute, cela semble lié et aussi très doux à mes oreilles…

La féminité révélatrice de son art
La féminité au coeur de Martin PARR

J’avance les pieds-nus dans le lieu dont le sol en béton évoque la dalle de l’histoire du lieu, il est frais et lisse comme son exposition l’est dans son concept universel et magistral. En trompe l’oeil, les photos surgissent de nulle part ou d’ailleurs, je m’abandonne à mon sens de l’observation au rythme de la guitare de Matthieu. Le dénominateur en commun est l’humain, son règne s’élargit de la vision de l’auteur, Martin PARR enclenche son objectif et souligne son travail en signant des prises de vues objectives sur ses rencontres, il nous les fait partager !

Dans ce lieu, on y rencontre le regard croisé d’une femme qui fixe le découpage artistique du photographe, comme on analyse FREUD ou Max-Olivier LACAMP auteur de “Les feux de la colère”, on songe à la vie de Martin PARR entre Bristol et Manchester où ce dernier à l’école Polytechnique a du apprendre à faire corps avec ses pulsions et ses envies !! Ne trouve t’on pas aussi une certaine vengeance dans la disposition picturale de son oeuvre où s’enchevêtre les images dans une insignifiante maitrise, les escarpins faisant face aux mains et vis versa…

MMM-jusqu’au 30 août-(voir prolongation possible) Eglise des Frères Prêcheurs (12 €) Rue du Docteur Fanton-ARLES 2015

Eric Fontaine

A propos Éric Fontaine

Après des études de commerce (EDC) et de journalisme (Studio Ecole de France) j'ai commencé ma carrière comme Responsable de la Communication (FUN RADIO MONTPELLIER) et ensuite dans la publicité visuelle (Avenir Affichage) et imprimeries...Depuis 2007, je consacre une partie à la réalisation de reportages (videos, court-métrages, interviews) pour le web (Blogs, Youtube, Dailymotion) et France Net Infos !.Depuis 2014 j'ai couvert les événements cinématographiques du Cap Spartel Film Festival à Tanger (Maroc).Depuis 2010 j'effectue des modules Web sur le Festival International du Film de Marrakech (Tapis Rouge) et sur "Cinémed" le festival de Montpellier.Concepteur de clips je réalise des "snapshots" pour les auteurs compositeurs, et des captations pour le théâtre (déplacement en France et à l'étranger).

A lire aussi

Les-cheveux-de-Papa-Pastel

Les cheveux de Papa – Ed. L’école des loisirs

Les cheveux de Papa est un album jeunesse plein d’humour, de la collection Pastel, des …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com