Miracle en Alabama au Théâtre La Bruyère – Paris

Miracle en Alabama – de William Gibson à voir jusqu’au 28 avril 2018. Tirée de l’histoire vraie d’Helen Keller, aveugle et sourde dès son plus jeune âge et d’Ann Sullivan, son enseignante qui préférera l’éducation à la pitié, le travail à la résignation. Une pièce d’émotion teintée d’humour à voir absolument !

MIRACLE EN ALABAMA

Théâtre La Bruyère – Paris IX

Jusqu’au 28 avril 2018

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Les parents d’une fillette devenue aveugle et sourde alors qu’elle était encore bébé font appel à une institutrice spécialisée, elle-même à demi-aveugle.

Helen Keller a 12 ans vie comme une enfant sauvage. Elle n’entend plus, ne voit plus, et présente les symptômes apparents d’une déficience mentale sévère. Sa famille a renoncé à l’idée de lui donner une quelconque éducation, tiraillée entre amour, pitié et sentiment de culpabilité.

Ann Sullivan, éducatrice aux méthodes révolutionnaires, a l’intuition que les fonctions intellectuelles d’Helen sont intactes et va utiliser les sens dont elle dispose, toucher, goût, odorat, pour l’«éveiller». La lutte est acharnée car Helen ne supporte aucune contrainte. La petite handicapée rebelle abandonne peu à peu ses instincts de résistance et acepte enfin de se soumettre à une loi, pour découvrir le langage et s’ouvrir au monde. Helen s’éveille, la transformation est foudroyante. Une longue étreinte finale unira ces deux esprits enfin apaisés.

SUR SCÈNE : Pierre Val, Valérie Alane, Stéphanie Hedin, Marie-Christine Robert, Julien Crampon et en alternance Lilah Mekki et Clara Bricemiracle-en-alabama-2018

AUTEUR : William Gibson 

MISE EN SCÈNE : Pierre Val 

BILLETTERIE ET RÉSERVATIONS :

Théâtre La Bruyère – 5, rue La Bruyère – 75009 PARIS

Par internet : www.theatrelabruyere.com et tous les sites de réservation habituels.

Par téléphone : 01 48 74 76 99

Tarifs :  de 22 à 38€ / moins de 26 ans : 10€

NOTE D’INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE :

..ce qui frappe dans la pièce de William Gibson, hormis la situation peu ordinaire, c’est à quel point elle nous interroge sur le rapport que nous avons à nos enfants, à leur éducation.

Bien sûr, l’apprentissage majeur que doit faire Hélène est celui du langage. Qu’un mot soit signé ou énoncé, elle doit comprendre qu’il fait relation avec l’objet ou la personne qu’il désigne. Mais cet apprentissage du langage ne peut se faire que dans le cadre d’une éducation, où avant d’apprendre à communiquer avec eux, comme un acte de foi.

C’est ce que comprend immédiatement Annie Sullivan : préférer l’éducation à la pitié, le travail à la résignation, comme un acte de foi.

Au-delà de l’histoire d’Helen, c’est l’histoire universelle de la naissance qui se joue : celle de l’être à lui-même. 

 

 

 

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