Miss France “Le métier de paraître” de Laury Thilleman

Dans Le métier de paraître, Laury Thilleman, Miss France 2011, nous dévoile son quotidien singulier d’octobre 2010 à mars 2012 et nous explique le métier de paraître.  c’est la première fois qu’une miss raconte sa vie quotidienne avec puis sans sa couronne ni son écharpe.

Et c’est plutôt une belle surprise. On y découvre une jeune femme pleine de vie et d’énergie qui ne manque ni d’humour ni d’autodérision. “[…]il n’y a rien d’exaltant à exposer son corps et sa “belle bouille” devant des millions de télespectateurs prêts à désigner la viande la plus fraîche et la plus régionale qu’il soit.” Laury nous révèle qu’être miss France c’est la vie de princesse mais avec un emploi du temps de ministre. Il faut savoir soigner son image et faire preuve de personnalité.Pour cette jeune Brestoise qui ne porte jamais de talons hauts, c’est un vrai défi de s’habituer à toute l’attention portée à l’apparence. Mais la jeune femme, qui a une grande confiance en soi, ne se laisse pas démonter.La jeune Brestoise passionnée de surf confie que c’est grâce à son mental de sportive et son goût pour l’effort qu’elle a réussi à supporter le rythme effrené de la vie d’une Miss France. “Tu dors pas, tu dois être constemment au top.”

Miss France 2011 a le caractère bien trempé et ne garde sa langue dans sa poche. “Je ne suis pas plus juive que protestante; mais je proteste contre la conneire, je proteste contre l’intolérance, je proteste contre les salauds qui veulent oublier la Shoah.”Son signe particulier: très attachée à ses racines brestoises, elle les revendique à chaque fois qu’elle en a l’occasion. Elle se grefferait bien au coeur la médaille de Brest qui a été gravée à son nom.

Tout au long de ses écrits, on voit que Laury Thilleman s’adapte à son statut et change petit à petit ses habitudes. Celle qui disait “J’ai jamais porté de talons de ma vie et je me sens très bien dans mes jeans troués” laisse tomber peu à peu son côté garçon mannqué et devient de plus en plus féminine.”Force est alors de constater que ce concours peut s’avérer tremplin vers mille opportunités à saisir. Qu’il peut ouvrir bien des portes. Qu’il donne accès à un riche carnet d’adresses. Qu’il est un ascenseur social, en somme, pour une et une seule jeune fille tous les ans.” Selon moi, ces paroles de Laury Thilleman résument bien ce qu’elle raconte tout au long de son journal.Aujourd’hui, la jeune femme, qui a fait de belles et nombreuses rencontres, compte notamment Patrick Poivre d’Arvor dans son cercle proche. Elle est actuellement consultante chez Eurosport, une manière pour elle d’entretenir sa passion pour le sport.

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