Le Mont st Michel rend la visite dissuasive

Ainsi c’est au 19 ème siècles au Mont st Michel, plus exactement en 1874 que l’on construit une digue qui crée un accès permanent entre le continent et le Mont. Cette digue, malgré son aspect pratique, avait l’inconvénient de défigurer le paysage de la baie, mais aussi d’en favoriser l’ensablement. En revanche c’est grâce à cette construction qu’il est devenu possible d’attirer les foules et de rendre le lieu aussi touristique. Au fil du temps c’est devenu une vraie manne financière pour de nombreux locaux, ainsi les boutiques de souvenirs ou autres commerces en touts genres y prospèrent abondamment.Mais ces dernières années au Mont St Michel un nouveau projet a vu le jour qui fait grincer des dents un bon nombre de ses commerçants. Le projet était pourtant ambitieux puisqu’il s’agissait de redonner au Mont st Michel sa grandeur d’antan en lui permettant de redevenir une île lors des marées hautes. En 2006 des travaux sont entrepris pour détruire la digue qui reliait le Mont au continent et pour détruire également les emplacements de parking qui se trouvaient à proximité de celui-ci. On a donc remplacé cette digue par un pont, lequel est sans aucun doute plus esthétique que l’ancien accès, mais qui rend la visite du lieu beaucoup moins commode pour les touristes.

En effet les emplacements de parking précédents ayant disparu, ceux-ci se trouvent maintenant éloignés de 3 kilomètres. Autant dire que cette distance en effraie plus d’un et rend la visite dissuasive. Le chemin pour se promener à l’intérieur du Mont est assez difficile pour qu’en plus de cela il faille marcher 3 kilomètres au préalable s’affranchir des parking à 14 € et voyager dans une boite de sardine pour accéder au Mont St Michel. C’est donc devenu un véritable chemin de pèlerinage où le visiteur lambda à tout intérêt à être un sportif endurci et à venir bien chaussé. Depuis ces travaux, les commerçants du Mont St Michel se désolent de constater une baisse d’affluence qui nuit bien évidemment à leur activité.