Nîmes, “Le Carré d’Art” propose un collectif d’artistes pour des histoires humaines

Du 23 novembre, jusqu’au 13/03/2022 “Le Carré d’Art” propose un collectif d’artistes, sous deux “labels” : Suspension/Stillness & De vertical devenir horizontal, étale !

Carré d’Art, Suspensin Stillness De Vertical…

Le Musée d’Art Contemporain suit la tendance des lieux culturels, de proposer des accrochages collectifs. Il inscrit la nouvelle exposition, dans le cadre d’un parcours du visiteur sur les deux étages de l’édifice de Norman Foster. Lors de la présentation au public des oeuvres, on pouvait constater que la synergie du “Sud Contemporain” permet aux quatre lieux “Mo.Co Montpellier, Fondation Vincent Van Gogh Arles, et la riche collection Lambert en Avignon”, d’offrir un véritable parcours de l’Art, que bien des capitales souhaiteraient offrir à leurs visiteurs. La ville de Nîmes, incubatrice de nouveaux talents, souhaite bien continuer à être la locomotive artistique de la région “Sud-Est”. Entre Rhône-Alpes, Paca, et l’Occitanie, les artistes sont aujourd’hui les maîtres d’oeuvre dans ces expositions courues.

Emmanuelle Huynh & Jocelyn Cottencin pour “De vertical, devenir horizontal, étale”.

Présentation : L’une, Emmanuelle Huynh, est danseuse, chorégraphe et philosophe ; l’autre, Jocelyn Cottencin, est typographe, graphiste et artiste visuel. Depuis 2014, les deux élaborent à partir de mots et de gestes le portrait de villes. Leur ambition est sincère, elle s’installe dans une équation “Ville/Humain”…

Faire le récit d’un territoire en révélant sa mémoire et en témoignant de son évolution, pour ne pas oublier, pour garder une trace, un geste, une image.

Suspension/Stillness au Carré d’Art jusqu’au 13.03.2022

Le protocole – découpé en trois étapes – est chaque fois identique : Repérage basé sur des rencontres, tournage au cours duquel sera filmé un certain nombre de performances dans l’espace public. Le binôme explose les genres et ils définissent leur travail, dans une tradition pluridisciplinaire. Offrir des mouvements, s’insérer et oeuvrer dans la création d’une vidéo-installation, composée de ces matériaux visuels et sonores, telles sont leur motivation «Ces projets peuvent être décrits comme une sorte de travail d’anthropologie fictionnelle. Il n’y a ici pas de volonté de réalisme et d’exhaustivité, ou même d’intentions documentaires.» expliquaient le couple lors de rencontres avec le public féru d’art.

Une initiation qui pose le consensuel dans un esprit collectif…

Etel Adnan, Trisha Donnelly, Lili Dujourie, Suzan frecon, Charlotte Posenenske…

Dans la première salle, les sculptures de Charlotte Posenenske – née en 1930 à Wiesbaden, Allemagne – dialoguent avec les propositions justement raffinées de Lili Dujourie – née en 1941 à Roulers, Belgique.

Entre 1966 et 1968, Charlotte Posenenske conçoit et expose 6 séries de sculptures (A B C D E DW). Elle reprend le processus de fabrication industriel de l’Art Minimal mais en abordant les questions socio-économiques du moment en contournant le marché de l’art. Le prix de vente des œuvres correspond à leur prix de production. Elle se retire du monde de l’art en 1968 préférant poursuivre une thèse de sociologie et s’engager dans le domaine social.

D’autres infos http://www.carreartmusee.com

Eric Fontaine

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