
La célèbre chanson de 1988 “On The Road Again” chantée par Bernard Lavilliers, s’associe très bien avec la vision Arlésienne sur le numérique.
Fabienne Pautonnier, la conseillère municipale déléguée à l’économie numérique et à la recherche, est satisfaite des premiers jours de fréquentation, pour l’évènement “ON” édition 2019. Il faut dire, que le public a répondu “présent” pour le week-end d’inauguration le samedi 5 octobre, et le dimanche 6 octobre. Le “Live” aux Papeteries Étienne a réuni, les festivaliers pour “The Long Sunday”, une vraie réussite.
Le groupe Nîmois Marry Bailey au commande de la musique “Pop/Électro”
Dernière formation musicale Gardoise, le duo “Marry Bailey” a remporté un vif succès auprès des “teufeurs” durant le dimanche 6, beaucoup avait fait le déplacement, pour assister au live des Nîmois, sur la scène musicale. Le groupe connait un franc succès, avec des textes en anglais, un son résolument “Pop”, et une musique électro rock, qui marche bien dans les “Dance-Floors”.

Avant la partie du concert, l’après-midi a vu défiler, un large public familial. Les ateliers organisés pour les petits et les grands, ont permis de rencontrer les animateurs autour des “Cabanes Connectées” d’Annakarin Quinto, qui ont fait le bonheur de tous.
Alors si chaque automne, entre octobre et novembre, le label”On” innove et réinvente le numérique à Arles, c’est grâce aux artistes et intervenants lors des manifestations. La direction artistique est toujours sous la houlette de Julie Miguirditchian, qui impulse sa vision de l’art, au service de la technologie.
Le silence des particules de Guillaume Cousin, impose notre regard !
L’Église des Trinitaires, s’est singulièrement mise à nue, fini les panneaux d’exposition pour les “Rencontres d’Arles”, place à l’étrange machine à propulser des nuages prenant la forme d’anneaux cylindriques éphémères !. Bien entendu, les formes épurées de l’oeuvre, permettent au public, une contemplation toute particulière, on prend son temps et on observe les cadences du propulseur…
BLOOM de Tristan Ménez…
L’exposition se définit comme une installation cinétique. Un parapluie retourné, de l’eau, un mélange avec de la farine et le tour est joué. L’effet du “strobinoscope” altère la réalité visuelle, la pulsion électrique et la musique, en font des duos particuliers avec la matière qui se renouvelle.
Timothé Toury aux Thermes de Constantin, innove en lumière digitale.
Le lieu, patrimoine historique de la ville, prend une nouvelle dimension avec ce jeu de lumière. L’artiste Timothé Toury, nous donne une analyse picturale et lumineuse, hors du commun. Les Thermes du IVème siècle sont classés à l’UNESCO, les lumières jouent avec la pierre et les ombres des visiteurs. C’est beau, c’est poétique.
BIGTORRENT, l’expérience du fleuve avec l’île des morts de Benjamin Nuel, a clôturé ce 13 octobre, les installations ludiques sur l’esplanade du musée départemental. Celui-ci présente jusqu’au 3 novembre “Le Bestiaire Augmenté” (Samuel Rousseau) à l’intérieur, vous y verrez un film numérique et des installations à base d’images “Refonte”.
Pour connaître le programme complet : http://www.on-arles.com
Eric Fontaine



