Post Scriptum, le journal intime de Jane Birkin aux Ed. Fayard

Les excellentes éditions Fayard présentent le second volet des cahiers intimes de Jane Birkin : Post Scriptum, une plongée dans le coeur et la vie de l’exceptionnelle artiste aimée de tous.

L’argument du livre :

Second et dernier volume du journal intime de Jane Birkin après le retentissement du premier volume, Munkey diaries (1957-1982).
Post Scriptum

« Post-scriptum, c’est le démarrage d’une autre vie. C’est le début de ma vie avec Lou… de mon union avec Jacques Doillon… Kate qui était enfant dans le premier tome est maintenant teenager, Charlotte a neuf ans…
C’est une autre ouverture, une autre balade, plus curieuse des autres, découvrant une trajectoire, des concerts, des tournées, des pièces de théâtre, voyageant, parfois m’attachant à des personnes qui n’étaient pas seulement mes parents, ma sœur Linda, mon frère Andrew, les enfants… Mais l’amour est toujours l’amour, peut-être même qu’il y en avait un autre dans cette vie vieillissante, dans mon cas solitaire, accompagnée par mes amis… Il me semble que j’ai plutôt navigué dans un optimisme absolument infondé. J’ai cessé d’écrire ce journal à Besançon le 11/12/13… en apprenant la mort de Kate… »Après les Munkey Diaries, qui retraçaient la vie de Jane Birkin de 1957 à 1982, ce second volume de son journal intime, débutant après sa séparation d’avec Serge Gainsbourg, traverse les années 1980 à 2000 avec une fantaisie et une grâce qui lui permettent de surmonter bien des épreuves. On retrouve avec bonheur une mère dévorée d’amour pour ses trois filles qui s’émancipent et entrent dans l’âge adulte, une amoureuse tiraillée entre passion, jalousie et nostalgie, une artiste engagée qui s’épanouit et enchante le monde entier.

Mon avis de lectrice :
Comment ne pas tomber sous le charme de la plus française des artistes britanniques Jane Birkin ? Avec une sincérité et une candeur incroyable, elle nous fait un cadeau émouvant : ses souvenirs et le déroulé d’une vie hors du commun.
Dans ce magnifique livre retraçant une partie de son existence, Jane Birkin chuchote des délicieuses confidences à nos oreilles, comme une amie qu’on retrouve à peine après des années de séparation. C’est vraiment le sentiment que j’ai eu à la lecture de ces lignes parfois brouillonnes, parfois poignantes, toujours empreintes de sens.
Le parti pris est si délicat et dénué de voyeurisme qu’on intègre très rapidement les intentions de l’auteure qui ne triche pas, livrant ses peurs les plus terribles, sa joie auprès des gens qu’elle aime, et ses sentiments dans un quotidien quasi “normal”.
Elle évoque beaucoup ses ressentis vis-à-vis des personnes de son entourage proche, un peu moins son univers professionnel qui apparaît de manière sporadique dans ce journal très intime au demeurant. Nul besoin d’être fan de la star pour s’intéresser à ces cahiers, ils auraient pu être écrits par une femme de notre temps, résolument moderne, dont les principaux sujets de préoccupation sont universelles. C’est sans nul doute ce qui fait la force et l’intérêt de ce Post-scriptum, une oeuvre unique et pourtant universelle. Belles lectures !
Retrouvez Jane Birkin en dédicaces au Festival du livre de Marseille qui aura lieu au Parc Chanot les 7 et 8 décembre 2019.

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