Nous vous invitons à découvrir le tout dernier film de Daniel Cohen avec Jean Réno et Michael Youn qui nous entrainent dans l’univers raffiné des grands restaurants parisiens pour le film » Comme un chef « .
L’histoire du film
Jacky Bonnot, 32 ans, amateur de grande cuisine, au talent certain, rêve de succès et de grand restaurant. La situation financière de son couple le contraint cependant d’accepter des petits boulots de cuistot qu’il n’arrive pas à conserver. Jusqu’au jour où il croise le chemin d’Alexandre Lagarde, grand chef étoilé dont la situation confortable est mise en danger par le groupe financier propriétaire de ses restaurants…
Rencontre avec Michael Youn à l’occasion de la sortie du film
Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer dans ce film ?
J’ai trouvé l’idée excellente, très dans l’air du temps. Je suis un grand fan des films de Louis de Funès, et L’AILE OU LA CUISSE avec Coluche m’a beaucoup marqué. J’en retrouvais un peu l’esprit. En lisant le scénario, je me suis dit qu’il y avait vraiment des bons leviers de comédie dans un monde qui fait rêver les gens, et qui les concerne – parce que l’on mange tous ! Daniel Cohen souhaitait faire un film grand public, drôle, humain, positif. Cela correspondait aussi à mon envie, sans humour provocateur ou transgressif, peut-être parce que je vieillis aussi et que je suis papa !
L’autre point essentiel qui m’attirait était le fait de jouer avec Jean Reno. Quand Daniel Cohen m’a dit que c’était lui, j’ai eu des frissons, les poils qui se dressaient sur les bras et j’ai eu peur qu’il ne puisse pas se libérer ! Jean fait partie des personnes qui m’ont donné envie de faire du cinéma. C’est un acteur instinctif, il sait où est le juste, où est le talent. J’étais donc évidemment très fier de pouvoir tourner avec lui. J’étais tellement ému que j’en ai même raté ma première prise avec lui !
Quel sentiment éprouvez-vous vis-à-vis de la cuisine ?
Je suis grand amateur de bonne chère, qu’il s’agisse de la préparer ou de la manger. Ma femme apprécie aussi cela, c’est une épicurienne. On se complète parfaitement, j’adore faire la cuisine et elle adore se régaler. J’aime préparer des choses assez variées comme le canard à l’orange, les lasagnes vertes, la blanquette de veau, la daube provençale, des plats en sauce, mijotés, et les poissons aussi. En fait, je prépare une cuisine plutôt méditerranéenne, avec beaucoup d’ail, d’huile d’olive…
Au-delà du tournage, l’un des grands plaisirs de ce film est de m’avoir donné la chance de prendre des cours de cuisine chez un maître, Monsieur Alain Ducasse. J’ai passé une petite semaine chez lui pour apprendre des procédures, des techniques, comme le maniement des couteaux et des instruments. On ne coupe pas une tomate de la même façon chez soi ou dans un grand restaurant. Il fallait aussi que je me familiarise avec le vocabulaire, le fonctionnement d’une brigade. Dans une cuisine, c’est un peu comme à l’armée : il y a une hiérarchie et chacun doit remplir sa mission. Même si Jacky ne respecte pas forcément