Rentrée littéraire : Feel Good, un livre coup de poing de Thomas Gunzig

Cette rentrée littéraire 2019 promet d’être riche en pépites ! Voici l’une d’elles : “Feel Good”, le livre poignant et coup de poing de Thomas Gunzig publié au Diable Vauvert.

L’argument de l’ouvrage :

« Ce qu’on va faire, c’est un braquage. Mais un braquage sans violence, sans arme, sans otage et sans victime. Un braquage tellement adroit que personne ne se rendra compte qu’il y a eu un braquage et si personne ne se rend compte qu’il y a eu un braquage, c’est parce qu’on ne va rien voler. On ne va rien voler, mais on aura quand même pris quelque chose qui ne nous appartenait pas, quelque chose qui va changer notre vie une bonne fois pour toutes. »

Quel est le rapport entre un écrivain sans gloire, le rapt d’enfant et l’économie de la chaussure ?
Vous le saurez en lisant la nouvelle satire sociale de Thomas Gunzig.

Quelques mots sur l’auteur :

Thomas Gunzig, né en 1970 à Bruxelles, est l’écrivain belge le plus primé de sa génération et il est traduit dans le monde entier. Nouvelliste exceptionnel, il est lauréat du Prix des Éditeurs pour Le Plus Petit Zoo du monde, du prix Victor Rossel pour son premier roman Mort d’un parfait bilingue, mais également des prix de la RTBF et de la SCAM, du prix spécial du Jury, du prix de l’Académie Royale de Langue et de Littérature Française de Belgique et enfin du très convoité et prestigieux prix Triennal du Roman pour Manuel de survie à l’usage des incapables. En 2017 il reçoit le prix Filigranes pour son roman La Vie sauvage. Star en Belgique, ses nombreux écrits pour la scène et ses chroniques à la RTBF connaissent un grand succès. Il a publié et exposé ses photos sur Bruxelles, Derniers rêves. Scénariste, il a signé le Tout Nouveau Testament aux deux millions d’entrées dans le monde, récompensé par le Magritte du meilleur scénario et nominé aux Césars et Golden Globes. Sont aussi parus au Diable vauvert, ses romans : 10 000 litres d’horreur pure, Assortiment pour une vie meilleur, Et avec sa queue il frappe.

Mon avis de lectrice :

D’habitude, juste après avoir fini un livre, je me jette sur mon clavier pour vous retranscrire mes ressentis. Avec le livre de Thomas Gunzig : Feel Good, il m’a fallu une bonne semaine après la fin de la lecture, pour me mettre devant mon ordi. Pourquoi ? Eh bien parce que ce roman m’a tellement touchée et l’écriture m’a tellement ébahie qu’il m’a fallu un petit moment pour m’en remettre, un délai de “digestion” pour remettre mes idées en ordre et tenter de me sortir de l’emprise de cette lecture.

Car tel un griot aux pouvoir magiques, Thomas Gunzig m’a maraboutée avec ses mots, ses personnages, les situations quasi-banales et en même temps extra-ordinaires dans lesquelles ils se débattent et cette conclusion en forme de pied-de-nez au déterminisme social et au fatalisme.

Je me suis laissée envahir par les émotions montant crescendo au fur et à mesure de la lecture de “Feel Good”, j’ai autorisé Thomas Gunzig à prendre ses aises dans ma tête et coloniser mon cerveau pendant les quelques jours qu’a duré la lecture du roman. Mais vous savez quoi ? Cela fait une semaine que j’ai terminé de lire cette merveille littéraire et le roman est encore ancré en moi et je crois qu’il n’est pas prêt de me quitter ! Merci Thomas pour l’étendue de votre talent qui donne une idée de la taille de l’infini ! Je vous conseille de tout coeur d’offrir ce roman exceptionnel à quelqu’un que vous aimez, belles lectures…