Attiré par les critiques élogieuses de la presse, « l’invisible » a été ma première déception de l’été. M’attendant à trouver un diamant, un rubis ou une émeraude, j’ai eu l’impression, au fil des pages, de découvrir un œuvre bâclée au style sans relief.
L’histoire
Revenant soigner son père atteint de la maladie d’Alzheimer, Jack retrouve sa maison natale trente ans après. Travaillant pour le FBI, c’est un spécialiste reconnu des scènes de crime et il n’a pas son pareil pour découvrir le mobile des meurtriers. Pour cette raison, Dan HAUSER, le shérif du comté, lui demande son aide pour tirer au clair un double assassinat, aussi mystérieux qu’inquiétant. Peu à peu, une tempête s’abat sur la ville et les crimes se succèdent à vue d’œil. Le père de Jack connaîtrait-il l’assassin ?
Ce que j’en pense
Un arrière goût de navet pour le 1e roman de cet auteur canadien malgré des commentaires élogieux du monde littéraire. Même si l’histoire, aux rebondissements multiples, tient bien la route, on découvre un style pauvre et sans personnalité, une écriture lourde et manquant de relief, farcie de nombreuses répétitions, un climat sombre et peu attractif et une fin trop prévisible pour être crédible. Par exemple, l’auteur n’a pas su exploiter l’ambiance de la tempête s’abattant sur la ville. Cela aurait pu constituer un argument de taille pour son récit. Mais il est passé tout à fait à côté de cet élément. Cette histoire pourrait toutefois être adaptée avec succès à l’écran. Lancez-vous donc dans le cinéma, Monsieur Pobi, en laissant de côté votre pseudo style de polar « intello » …