Du 25 au 27 janvier, le Festival de la Biographie a eu lieu au Carré d’Art (Jean Bousquet) de Nîmes…Un 1er bilan positif sur l’édition 2019 (18ème année) a été donné par un membre de l’association des libraires Nîmois, qui a constaté une progression du nombre de visiteurs le dimanche. Clara Dupond-Monod et Jean Louis Debré, les deux parrains de ce rendez-vous Nîmois, avaient le sourire au théâtre de Nîmes “Bernadette Lafont”, ce vendredi 25 janvier, pour l’ouverture de l’évènement, le public ayant répondu “présent” ce jour là.
Durant ce Festival, Anne Kerlan pour “Lin Zhao Combattante de la Liberté” (Fayard) a reçu le prix de la Biographie (Le Point 2019). Également à l’Atrium du Carré d’Art, c’est Nicolas Stavy qui a donné un récital “Gabriel Fauré & Les Romantiques”. Juste avant, le vendredi c’est Michel Druker avec “Il faut du temps pour rester jeune”, qui a très certainement le plus conquis les visiteurs dans la capitale Gardoise, par le nombre de selfies. Claude Sérillon et Henri-Christian Giraud, ont présenté “Controverses sur De Gaulle” !.
#MeToo faisant partie du passé, l’ancienne candidate à l’élection Présidentielle a décidé de faire, un come back, par un tour de France, pour la présentation de son dernier livre “Ce que je peux enfin vous dire”. Lire son ouvrage, c’est faire en quelque sorte une intrusion dans l’univers de l’ancienne Ministre de la transition écologique.
À Nîmes, le public a aimé lui parler, faire des selfies, échanger une opinion, ou tout simplement partager un moment d’histoire. Il faut avouer que Ségolène Royale est un personnage charismatique de la politique en France. Elle illustre le pouvoir, incarne en quelque sorte l’idée que l’on a de cette institution, version féminine.
Sans langue de bois, elle parle de son expérience politique !
Dans la thématique du 1er chapitre, “Survivre dans un monde d’hommes”, c’est plonger avec elle, dans les coulisses de l’Assemblée Nationale, elle rappelle certaines phrases d’Alain Duhamel, de Laurent Joffrin ou encore “Qui va garder les enfants ?” de Fabius...Mais au fil du livre, c’est peut-être plus l’idée que l’on a d’une femme en politique, qui nous donne une réflexion sur ses rapports, avec ses collègues de travail même le “Grand” Manu (Manuel Valls) apparaît en texte, dans une série d’anecdotes, du temps où elle était Déléguée à la Famille.
Le livre dévoile aussi ses remords vis à vis de François Hollande “J’aurais du mettre fin à cette situation”. Si au fil de la lecture, on retient des points précis, comme la pression de lobbies ou de la désinvolture en politique. Au fond, Ségolène Royale, détonne et tisse sa toile en empathie, avec les citoyennes et les autres curieux, qui veulent comprendre la femme et surtout l’intelligence d’être !
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Eric Fontaine