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Deux mois après la sortie du premier tome, voici depuis le 13 mars 2013, Silas Corey, Le Réseau Aquila 2/2, de Fabien Nury, pour le scénario, et Pierre Alary, pour le dessin. La suite et fin d’un diptyque passionnant, sur fond de première guerre mondiale, où actions, rebondissements et humour tiennent en haleine.
Grâce à son annonce parue dans le journal « L’homme enchainé », Silas Corey prend contact avec le journaliste Casella, et fixe un rendez-vous afin de procéder à l’échange du fameux timbre, tant convoité. Sur écoute, Silas ruse afin que le 2ème bureau ne sache rien de ses affaires, mais Mme Zarkoff, qui lit tous les matins, « L’homme enchainé », en a tiré ses propres conclusions et envoie donc, Marthe Richer, accompagné Silas à ce rendez-vous. Avant de partir aux Galeries Lafayette pour son entrevue, Silas Corey demande à Nam de prélever 20 000 francs de la valise, prend sa veste et un timbre…
Ce second tome commence par une intrigue calme et bien posé dès le début, Fabien Nury pose les bases de cette intrigue qui emmènent le lecteur jusqu’au bout entre rebondissements, questionnements, actions et malices. Un Silas Corey, un grand personnage avec lequel on a des difficultés à discerner ses pensées, ses actes, un individu trouble que l’on aime suivre tout de même dans cette grande aventure très déterminante sur la fin de la première guerre mondiale. De son coté, Pierre Alary offre de belles planches toujours dynamiques, légères, plaisantes, des détails significatifs, un beau travail, sensible à l’image de Silas Corey.
Ce diptyque allie magnifiquement les traits de Pierre Alary et l’intrigue de Fabien Nury, prenante, captivante, audacieuse. Avec le personnage de Silas Corey, qui entraîne le lecteur entre espionnage, humour, escroquerie, émotion, héroïsme…
