Le col légendaire du Galibier couronne un grand champion avec surtout un panache qui fait l’admiration de tous. Tout le monde attendait la bagarre entre les favoris et finalement Andy Schleck a frappé un grand coup en attaquant dés le col d’Izoard. Une étape qui fait des dégâts derrière avec la défaillance d’Alberto Contador dans les derniers kilomètres qui a dit certainement adieu à ses espoirs de conserver son titre. Voeckler est toujours en jaune pour quelques secondes.
Avant cela, un groupe d’échappée s’était fait la belle juste après le sprint intermédiaire, ils feront la course en tête lors du col d’Agnel mais dans l’Izoard, Maxim Iglinsky (Astana) part seul dans la montée avec derrière lui Nicolas Roche (Ag2r) et Maxime Monfort (Team Leopard) derrière eux le peloton gère l’écart quand Andy Schleck décide de partir. Derrière lui personne ne réagit si bien que le Luxembourgeois creuse l’écart et il reprend tous les fuyards du matin dont Maxime Monfort qui l’aide entre le col d’Izoard et le pied du col du Lautaret.
La fuite des équipiers
L’écart ne cesse ne grandir entre le groupe Schleck et le peloton qui avoisine les quatre minutes en entamant la dernière ascension de la journée. Malgré le vent de face dans la vallée, le groupe maillot jaune n’arrive pas à réduire l’écart malgré le travail des équipes Saxo-Bank, BMC et Euskatel. Dans la montée du Lautaret, Schleck décroche Monfort, Selin un peu plus loin ensuite c’est au tour de Roche de lâcher prise alors que l’écart se réduit lentement grâce au travail de Cadel Evans qui assume seul le travail car tous les équipiers des leaders sont décroché alors que les autres leaders sont dans sa roue.
Deuxième victoire dans un col mythique
Le Luxembourgeois gère son ascension du Galibier alors qu’Iglinsky n’arrive plus à suivre et qu’Evans est toujours en tête du groupe maillot jaune. Depuis le début de l’ascension, tout le monde attends l’attaque de Contador car son titre lui glisse entre les mains mais à cinq kilomètres de l’arrivée, il ne bouge toujours pas. L’explication de cet attentisme va trouver une réponse à trois kilomètres de l’arrivée quand le vainqueur sortant se fait distancer par le groupe Voeckler et par la même il voit ses espoirs s’envoler. Devant Schleck termine au courage l’ascension et il empoche une deuxième victoire après celle du Tourmalet l’année dernière et il en profite pour se rapprocher du maillot jaune car Voeckler se bat jusqu’au bout pour garder son maillot et pour 15 secondes il garde son bien. Situation similaire comme il y a sept ans ou le Français s’était bagarré jusqu’au bout pour garder son maillot lors de l’arrivée au Plateau de Beille.
A la mi-temps des étapes Alpestres
Jusqu’ici les spécialistes avaient fustigés le manque de panache des favoris, mais on ne peut que saluer l’exploit d’Andy Schleck qui a pris ses responsabilités pour refaire son retard. Certes le cadet des frères Schleck va sans doute payer ses efforts demain car demain les coureurs vont remonter le Galibier dans l’autre sens et en dessert, ils pourront se régaler avec la montée de l’Alpe d’Huez pour une explication finale.