The Kills, ces bêtes de scène !

Hier soir, The Kills était sur la scène de la Carrière, à Saint-Herblain (44). Une salle comble, une chaleur à tomber par terre, et pourtant la foule était serrée, impatiente de les voir arriver. Jamie Hince et Alison Mosshart, le guitariste anglais et la chanteuse américaine sont en tournée en France et passaient par Nantes, pour notre plus grand plaisir.

Une toile de fond imprimée panthère, pour rendre la scène sexy et faire un clin d’oeil à la célèbre veste léopard que portait souvent Alison Mosshart. Aux deux côtés de la scène, des tambours. Au milieu, un clavier blanc. Devant, assez loins l’un de l’autre, deux micros qui n’attendent que les deux artistes. Quand enfin le duo électrique arrive, un vent de sensualité souffle sur La Carrière.

Elle agite ses cheveux teints en rose dans tous les sens, il agite son sex-appeal sous notre nez. Deux personnalités, deux charismes bien distincts. Jamie Hince possède ce quelque-chose qui le rend si charmant. Il n’est pas un beau gosse, et pourtant… Il arrive avec un sourire en coin, un brin de malice au fond des yeux, il lève sa bière sous les applaudissements du public. Il est généreux. Alison Mosshart vit dans un univers tellement marqué par sa personnalité qu’elle semble n’avoir pas autant besoin du public que son acolyte. Elle semble dans sa bulle, elle se débat avec sa crinière. Ce qu’une grande partie du public trouve profondément sexy. Chaque morceau est entrecoupé de cris : “Alisooooooooon” ! Mais la demoiselle sourit à peine, consciente du sex appeal qu’elle dégage.

Jamie Hince

D’entrée, le groupe met toute la foule dans l’ambiance électrique de leur musique avec un Future Starts Slow plus énergique que jamais. On est émerveillés par l’osmose entre les deux artistes. Jamais l’un ne prend le pas sur l’autre. Il y a du respect, de l’amour, et certainement une grande attraction sexuelle entre eux. Attraction mystérieuse que certains leur reprochaient d’avoir perdu dans leur dernier album (excellent) Blood Pressure. Pourtant, en les voyant tous les deux sur scène, si complices, on se demande par quel miracle ils auraient bien pu se résister.

Car on se demande, nous aussi, comment on peut leur résister. The Kills amène à se laisser aller. Lorsqu’ils interprètent Black Balloon, extrait de l’album Midnight Boom, certains fans laissent s’envoler des ballons noirs, qui feront le tour de la salle.

Un merveilleux moment, un live extraordinaire. Avec une vraie identité visuelle. Les lumières sont très recherchées, et inhabituelles. On sort des bleus et rouges traditionnels, on voit du rose, du jaune… L’imprimé léopard lui aussi change de couleur. Les musiciens installés derrière les percussions, avec leur foulard rouge noué autour de la bouche, ont des gestes très précis et chorégraphié. Rien n’est laissé au hasard. Pas même les énormes poursuites, manipulées à la main par deux techniciens, qui ont bien du mérite !

The Kills ont fait hier soir le concert parfait, bien qu’un peu court. Jamie Hince semblait véritablement heureux d’être là, et il le laissait voir. Le retour pour le rappel avec un verre de vin rouge à la main rappelle le côté rock’n’roll chic du guitariste, cette classe si agréable à regarder.

Tout était parfait, jusqu’à la dernière chanson : The Last Goodbye, avec un Jamie Hince au clavier et Alison Mosshart dans la lumière. Un dernier morceau bien choisi, une ballade, un peu triste, qui mettait en avant la superbe voix de la chanteuse. Et qui nous laisse, un peu triste que ce soit déjà fini, avec un immense sentiment de mélancolie, qui donne tellement envie d’y retourner…

Future Starts Slow – The Kills à La Carrière (17/11/11)

Auriane Hamon

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