Thomas Ngijol met le turbo dans Fastlife

Thomas Ngijol met le turbo dans Fastlife

Thomas Ngijol a des airs d’Usain Bolt. Et pour cause : pour son dernier film Fastlife, il revêt le costume d’un ancien coureur de haut niveau, Franklin. Son souhait le plus cher ? Briller aux yeux des autres.  Mais la gloire a un prix et Franklin devra choisir entre devenir un homme ou continuer à vivre sa Fastlife.

Thomas Ngijol met le turbo dans Fastlife

Si le visage de Thomas Ngijol vous dit quelque chose, c’est certainement car vous l’avez déjà aperçu au Jamel Comedy Club, où il s’est fait connaître en tant qu’humoriste. Récemment, il partageait l’affiche avec son collègue Fabrice Eboué dans la comédie Le Crocodile du Botswanga. Pour Fastlife, l’acteur donne la réplique à sa compagne Karole Rocher, avec qui il a eu une petite Angelina au mois de juin dernier et qui interprète dans le long-métrage la fiancée de l’athlète. “Mon personnage Pauline est une femme rationnelle, droite, explique l’actrice. Elle est un peu le contrepoint de Franklin. Elle le conforte à la réalité en lui rappelant qu’il doit chercher un boulot, payer ses impôts. Malgré les conflits, Pauline croit en sa relation avec Franklin. Elle l’aime pour ce qu’il est : un type tendre.

Une histoire tirée du vécu

Je m’étais apprêté pour une fête qui n’en valait pas vraiment la peine,  je n’y connaissais personne, raconte Thomas. Je me suis senti seul. C’est là que j’ai commencé à me poser des questions sur la trajectoire que prenait ma vie. Et j’ai pensé à cette histoire : celle d’un type qui, se trouvant à un croisement, à le choix entre vivre de façon superficielle ou construire une vie responsable.” D’où le concept de Fastlife, une expression abstraite qui consiste à vivre toujours plus vite, à briller, notamment sur les réseaux sociaux. “Avant, ce mode de vie concernait surtout les rock stars. Mais aujourd’hui, vivre dans le culte de l’apparence ne se limite plus aux personnalités.

 Le rap, pilier de l’intrigue

Dans Fastlife, Franklin est un grand amateur de rap. La musique est présente la majeure partie du film. “Il y a du rap, de la soul. C’est ce que j’écoute et c’est cohérent avec le personnage et l’univers du film. Le rap est une musique qui fait rêver. C’est ce qu’écoute la jeune génération.”  Dans Fastlife, Franklin compte Kaaris dans son cercle d’amis. “Kaaris joue son propre rôle dans le film, ce qui n’était pas simple. Je voulais montrer à travers lui que, quoique les rappeurs font rêver et semblent être entourés de filles toute la journée, ils sont comme vous et moi. Ils ont une famille et une vie rangée. C’est Kaaris qui a un moment du film lui fait prendre conscience à Franklin de sa dérive.

Le voyage au Cameroun

Je ne souhaite pas intellectualiser le film. Je n’ai pas situé une partie de l’intrigue au Cameroun pour montrer la différence qui existe entre la société Occidentale que l’on retrouve en France et l’Afrique. Je suis réalisateur et j’interprète le personnage de Franklin.  J’ai ainsi composé avec ce que j’étais : un acteur franco-camerounais. Je vais dans mon pays d’origine depuis mes 5 ans. J’y vais pour les vacances comme d’autres retournent en Normandie ou en Bretagne. Mais je connais assez le pays pour ne pas le fantasmer.

Fastlife, en salle le 16 juillet dans toute la France – Durée : 1h31 – De et avec Thomas Ngijol, Karole Rocher, Julien Boisselier, Olivier Marchal et Kaaris.  

Mélanie Faure

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