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Le 4 juillet, c’est la fête nationale aux Etats-Unis certes. Mais à la Cinémathèque française c’est un tout autre événement qui a fait l’actualité. Les journalistes ont été conviés à célébrer le cinéaste autrichien émigré aux Etats-Unis, Edgar Georg Ulmer (naissance septembre 1904 et disparition en septembre 1972). Méconnu du grand public… et pour cause… , Une affaire personnelle l’exile des studios hollywoodiens. Marginalisé, le voilà cantonné aux réalisations à petit budget et aux séries B !
Malgré son manque de moyens, ses films, notamment Le Bandit (the Naked dawn) sorti en 1955, et en projection ce soir-là, sont des excellentes illustrations de son génie esthétique. La musique de Herschel Burke Gilbert est un ravissement.
Ce western insolite est emprunt d’une beauté lyrique hors norme, servie par de magnifiques acteurs, particulièrement Arthur Kennedy et Betta St. John.
Il faut dire qu’Edgar Georg Ulmer débuta comme décorateur pour le théâtre de Max Reinhardt. Puis il assista F. W. Murnau et collabora avec Robert Siodmak, Billy Wilder, Fred Zinnemann, et Eugen Schüfftan.
Au cours de cette rétrospective, ce seront quelques 42 œuvres qui seront projetées du 5 juillet au 5 août 2012, grâce à un titanesque travail de restauration initiée par la famille du réalisateur et dont certains (Damaged lives et From Nine to Nine) ont été effectués sous la supervision de D.J. Turner, conservateur au National Archives of Canada de 1974 à 2011.
Pour consulter la programmation, se rendre sur le site de la CinémathèqueFrançaiseà l’adresse suivante : http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/fiche-cycle/edgar-ulmer,461.html
Clolive.
