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La 69ème édition du Tour d’Espagne a été marquée par la présence des plus grands leaders : Alberto Contador, Christopher Froome, Alejandro Valverde, Nairo Quintana, Joaquim Rodriguez, Ryder Hesjedal, Samuel Sanchez ou encore Cadel Evans. De quoi nous offrir une belle bataille à défaut de nous révéler quelques futurs prétendants.
La bataille que l’on attendait sur le dernier Tour de France, marqué par l’abandon des deux principaux leaders, aura donc eu lieu sur le Tour d’Espagne avec le leader de l’équipe Tinkoff-Saxo et le leader de l’équipe Sky. C’est donc le premier, l’espagnol Alberto Contador qui aura eu raison du britannique Christopher Froome, alors qu’il était encore incertain à quelques jours du départ, suite à sa blessure en juillet.
Cette édition bien qu’ayant une présence importante de vainqueurs potentiels aura pourtant manqué de suspense. Contador a pris le maillot de leader après la 10ème étape, un contre-la-montre de 36,7 Kms, et c’est dans cette étape que Froome a perdu toute chance de l’emporter. Avec une modeste 10ème place, le britannique était alors relayé à 1 minute 18 de l’espagnol. De quoi donner une pleine confiance au Pistolero, qui n’a eu qu’à contrôler la course pour remporter la victoire finale. Sa 3ème Vuelta en 3 participations.
La révélation sera pour Fabio Aru, l’italien de l’équipe Astana. Vainqueur de 2 étapes, il lui aura manqué un peu d’expérience pour finir sur le podium. Mais le coureur italien qui a terminé 3ème du dernier Tour d’Italie sera certainement l’un des grands coureurs de demain sur le Tour, la Vuelta ou le Giro, au même titre qu’un Thibaut Pinot ou un Romain Bardet.
Côté français, on retiendra la confirmation de Warren Barguil. Vainqueur de 2 étapes sur la Vuelta l’an dernier, le breton de l’équipe Giant-Shimano voulait cette année jouer le général. Avec une 8ème place à 22 ans seulement, le contrat est bien rempli et on a hâte de le voir débuté sur le Tour de France, l’an prochain
Autre satisfaction, celle de Romain Sicard, qui a assuré son rôle de leader au sein de l’équipe Europcar. Après des gros ennuis de santé, le basque semble avoir retrouvé sur la course espagnol, ses capacités physiques, qui faisaient de lui un des coureurs les plus prometteurs lorsqu’il était néo-pro. Sa 13ème place est donc de bon augure pour la suite de sa carrière.
N’oublions pas non plus les 2 victoires d’étapes de Nacer Bouhanni, qui a abandonné sur la 14ème étape.
La victoire d’Adriano Malori, coureur de la formation Movistar, sur la dernière étape, passera un peu inaperçu à cause de la pluie. Ce dernier, même s’il est champion d’Italie du contre-la-montre, reconnaît que sa victoire est un peu faussée à cause de la route qui était sèche lors de son passage et bien trempée, lorsque les leaders se sont élancés.
Vous pouvez retrouver tous les résultats sur le site de la Vuelta.
