Tri Yann : Kenavo Tour, une dernière date en Ile de France, à St-Pathus

Tri Yann / Kenavo
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Kenavo Tour : Dernière date en Ile de France pour Tri Yann à St-Pathus, en Seine et Marne.

Les trois Jean de Nantes, Jean-Louis Jossic, Jean Chocun et Jean-Paul Corbineau, membres fondateurs du groupe Tri Yann écument les scènes depuis 1969. Groupe mythique de la scène bretonne et historique de par sa longévité, Tri Yann a décidé de mettre un terme aux tournées et concerts à partir de fin mars 2020, tout en prévoyant de sortir un nouveau CD en 2019 et de continuer à enregistrer de nouveaux titres au gré de son inspiration et de ses envies.

L’année 2019 est donc l’occasion pour Tri Yann, de fêter ses 50 ans sur le Kenavo Tour tout en faisant ses adieux à la scène en Ile-de-France, pour une dernière date, le samedi 5 octobre, à 20 h 30, à St-Pathus  (77), ville de 6 000 habitants à proximité de Meaux. Une bonne occasion pour FranceNetInfos, de retrouver Jean Chocun, le “mandoliniste-comptable” du groupe, pour évoquer la tournée et ce dernier concert en région parisienne, organisée par “Les amis du foin aux Brumiers“.

Déjà bravo pour votre longévité. 50 ans c’est plutôt rare pour un groupe. Comment expliquez-vous cette longévité ? Qu’est ce qui fait que le groupe a tenu malgré toutes les difficultés rencontrées et surtout en gardant, chose encore plus rare les 3 membres fondateurs au sein du groupe ? En effet, nous n’aurions jamais imaginé que notre petite rencontre d’amateurs en 1969 allait se concrétiser en une carrière professionnelle d’une telle durée. Il est probable que le fait que notre réunion ait été basée sur des affinités et un plaisir partagé de chanter, jouer de la musique et monter sur scène nous ait permis de perdurer alors que si nous avions été recrutés par un casting comme l’ont pu être certains « boys-bands » il est fort à parier que l’existence de Tri Yann aurait été éphémère.

Cette Tournée s’intitule “Kenavo”. Vous ne souhaitez pas qu’elle soit présentée comme une tournée d’adieu, pourtant vous avez annoncé un ultime spectacle à Nantes le 28 mars 2020…. alors ? Oui, nous allons bien mettre un terme à nos tournées mais nous n’excluons pas de continuer à enregistrer de nouveaux titres à l’avenir, en fonction de notre inspiration.

Durant votre carrière la décennie 80 a été difficile et les années 90 ont marqué un net regain de la musique celtique, dont vous avez pu profiter. Comment expliquez vous cet intérêt pour la musique celtique qui perdure depuis 30 ans maintenant ? Nous n’avons jamais perdu espoir et nous avons toujours œuvré sans tenir compte de telle ou telle mode… alors quand on est unis et qu’on fait face ensemble aux quelques difficultés qui se présentent c’est plus facile de continuer à exister. Qui plus est comme nous n’avons jamais été « starisés » et sommes restés quelque peu marginaux par rapport au show-business notre visibilité médiatique n’a que peu souffert des aléas de la vie d’artistes ! Quant à la musique celtique elle est tellement riche et accrochée à de telles racines qu’il est bien normal qu’elle vive et se développe au-delà des années.

Est ce qu’ il vous est arrivé de rencontrer au fil de vos tournées, de vos passages sur des festivals, des petits Tri Yann ? avez vous des héritiers ? Il y a certainement des musiciens ou des groupes qui se sont inscrits dans notre lignée et d’aucuns nous l’ont dit…. Mais heureusement pour eux chacun développe sa propre personnalité ce qui enrichit le paysage musical et –si on parle de musique bretonne ou celtique – continue à faire vivre cette culture et ce mode d’expression musicale et artistique.

Vous êtes originaire de Nantes, ville historiquement rattachée à la Bretagne, mais pourtant en Loire atlantique et donc en région Pays de la Loire. Difficile de ne pas vous demander si vous faites parti des fervents défenseur du rattachement de Nantes à la Bretagne ? La partition de la Loire-Atlantique séparée de la Bretagne historique est un non-sens qui a pris naissance sous Pétain. Nantes est donc actuellement en Pays de la Loire, région qui ne correspond à rien culturellement et ethniquement. Nous sommes de fervents partisans du retour de la Loire Atlantique à la région Bretagne ce qui a un sens évident au sein de l’Europe.

Vous passerez en octobre prochain à St Pathus en Seine et Marne, une petite ville de 6000 habitants. Comment c’est fait ce choix ? C’est tout simple : nous avons répondu à la demande de l’organisateur du concert comme nous le faisons depuis toujours puisque nous avons pris le parti de ne pas dépendre d’une maison de production qui organise des tournées tant que l’artiste est en vogue et qui l’oublie lorsqu’il est dans le creux de la vague. Nous n’avons qu’à nous féliciter d’avoir choisi cette option qui nous a permis de nouer au fil des ans de solides amitiés avec des organisateurs culturels, associatifs etc…

Que vous évoque le fait de venir vous produire en Seine et Marne et plus spécialement le nord Seine et Marne ? Quel bonheur que de se produire en concert non loin de Paris mais pas à Paris !!! Et nous ne nous sommes pas privés de ceinturer la Capitale en jouant aussi souvent que possible en périphérie…

Que peut on vous souhaiter pour cette Tournée Kenavo et pour l’après Tournée ? Un seul espoir fondamental : prendre du plaisir encore et encore et avoir une santé qui le permette.

Merci pour cet entretien, Un dernier mot peut être ? Le dernier mot : « à très bientôt à Saint-Pathus » !!!

A propos Guillaume Joubert

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