Une semaine de vacances … Le roman-provocation de la rentrée !

Christine Angot ne changera jamais … On aurait pu penser qu’elle adopterait un style différent pour nous proposer une étude de mœurs classique ou un thriller aux rebondissements multiples. Il n’en est rien ! Elle continue dans la provocation et les récits sulfureux. Après son primo-roman de 1999, « Inceste », qui fit sensation à l’époque, elle publie chez Flammarion « une semaine de vacances » : un récit classé X sur les atrocités d’un père incestueux. A adorer ou à détester, c’est selon …

L’histoire

Amateur de bonne chair et épicurien convaincu, un père emmène sa fille pour des vacances peu ordinaires. Pervers et débauché, il adore lui faire manger du jambon ou des fruits sur son sexe. Des scènes de fellations et des moments dignes des chefs d’œuvre de Marc Dorcel agrémentent curieusement cette villégiature originale entre un géniteur et sa progéniture. On y retrouve une grande précision des mots, décrivant avec minutie des formes, des corps et l’intimité des personnages.

Ce que j’en pense

Du Angot puissance 10, qui ne fait jamais dans la dentelle et qui va toujours au fond des choses. Le lecteur lira cet ouvrage d’un trait ou ne dépassera jamais les dix premières pages. Implacable et impitoyable, cette semaine de vacances possède une violence inouïe. Mais, me direz-vous, à notre époque la violence est omniprésente. Violence verbale, physique ou larvée, notre société en fabrique de nouvelles formes jour après jour. Irez-vous jusqu’au bout de ce roman sulfureux ? Attention, l’horreur se cache parfois au détour d’une page ou d’un chapitre. Bonne lecture chers amis et … bonne semaine de vacances.