Vivre grâce à ses vidéos sur Internet ?

La 7ème édition du WebProgram-Festival International Francophone a eu lieu au théâtre du Gymnase en ce début se semaine. Ce festival, destiné à faire émerger de nouveaux talents du net propose aussi des tables rondes. Un des thèmes était « La rémunération et la diffusion des contenus ». La question qui se pose est : « peut on vivre d’une production digitale ? » si on ne s’appelle pas Cyprien ? »

La rémunération et la diffusion des contenusTout le monde ne s’appelle pas Cyprien est n’est pas capable de faire des millions de vues sur Internet mais peut-on espérer quand même générer un petit revenu ? SI Philippe Boscher, responsable marketing à TF1 propose « d’y tendre », Sébastien Perron, directeur des partenariats de Youtube reste raisonné. Pour lui, certains ont « juste besoin de s’exprimer. Il vaut donc mieux prendre une plate-forme comme Youtube comme complément de revenus ». Sur cette plate-forme, le créateur de vidéo choisit de monétiser ou pas. S’il décide de monétiser, alors il y aura de la publicité sur sa vidéo (il faut quand même qu’il ait plus de 1000 vues pour que cela soit rendu possible). Youtube partage alors les bénéfices de la publicité de moitié avec l’auteur. Nul doute que Youtube compte donc sur le potentiel créatif de ses adhérents. C’est pourquoi ce géant a décidé de mettre en place des outils d’aide à la création comme du matériel ou des studios ou encore un espace training. Récemment, Youtube vient également de mettre en place du matériel adapté pour tourner en 360.

Sophie Berque, en poétique responsable des contenus transmédias et web de la chaîne belge RTBF reconnaît que le digital est  « un nouvel écosystème dont le but est de créer de belles histoires » mais la chaîne belge n’a encore pas trouvé les moyens de monétiser les vidéos.

Alors comment générer plus de revenus via le numérique ? Simon Le Deaut, président fondateur de la société OKAST se l’est posée. Sur sa plate-forme, n’importe qui peut créer son site de diffusion de manière payante. Son constat est clair : « on peut se faire référencer sur les plate-formes VOD mais les commissions sont élevées (50% chez Youtube ndlr). On peut aussi aller sur les plate-formes gratuites financées par la publicité (comme le fait Youtube ndlr) mais cela exige un grand nombre de vues. La voie royale est celle qui met le producteur directement face à son audience. En fait, il faut trouver un modèle hybride entre le gratuit et le payant, avec un financement participatif par exemple ». La société OKAST prend 10% sur les ventes générées sur les vidéos et ne se rémunère donc pas si les vidéos ne fonctionnent pas. « Nous ne sommes pas une plate-forme de VOD mais ce qui nous intéresse, c’est d’accompagner les créateurs ». Pour preuve, le site a publié un guide pour accompagner les créateurs et les aider à développer leur communauté. « C’est un circuit court du créateur à l’audience ». Nul doute que cela en intéressera plus d’un allergique à la publicité et désireux de faire de sa création un gagne-pain. Mais nul ne succès ne peut arriver sans vidéo de qualité.

Pour Stéphane Piéra, administrateur délégué à la création interactive trans-média à la SACD, « l’essentiel est que les auteurs puissent trouver le bon tuyau pour en vivre ». Car chez la société des auteurs, ceux qui vivent du digital, en vivent « petitement » nous dit-il. Dans son rôle de répartition, la SACD a signé des accords avec des acteurs comme Youtube ou TF1 pour rémunérer ses auteurs. C’est une vraie politique en faveur des « primos diffusés sur Internet qui favorise la création ». Les droits versés par la SACD sont un complément de l’argent que va toucher l’auteur sur sa chaîne monétisée. C’est par contre à l’auteur à se faire connaître de la SACD. Pour les plate-formes, c’est donc du gagnant-gagnant. On comprend donc que TF1, avec My TF1 Xtra, ait compris le filon et se mette à aller chercher sur le net des trésors qui vont être rentables pour la chaîne. Mais l’espoir pour les créateurs est mince d’intéresser une grande chaîne Internet. Surtout quand celle-ci prend peu de risques en allant chercher une vieille série comme « Olive et Tom » ou lance « Le Chris Marques », un programme web éponyme. Mais TF1 prend quand même le risque d’aller chercher du côté des « Youtubeurs»… Alors, pourquoi ne serait-ce pas vous ?

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