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Avec TSUNAMIS, Philippe PAYEN nous livre ici la deuxième partie de son roman « Kenavo Pen Sardin : au revoir tête de sardine ».
En effet, lors de ces premières aventures, nous avons laissé l’équipage du William Mc Cann dans la petite baie d’Aguilla. La goélette paimpolaise, du patron Yann et de son équipage, attendait ainsi leur ami Barag dans la douceur antillaise.
Mais, le monde ne connaît pas de douceur pendant ce temps là. Abandonnées par les gouvernements fantômes et livrées aux meilleurs sentiments comme aux pires pulsions, les populations jouent leur survie. Tandis que notre équipage poursuit, sur mer et sur terre, sa quête d’indépendance et d’identité.
C’est alors à ce moment que nous les retrouvons, toutes voiles dehors à l’approche de leur point de départ : Douarnerez. Mais, si nos marins savent dompter la mer, sauront-ils en faire de même avec les ce qu’ils les attendent ? C’est tout l’enjeu de TSUNAMIS, où la quête de l’équipage les fera rencontrer des personnages et des phénomènes extraordinaires.
Extrait :
« Travers au vent et courant poussant, la goélette passe à un bon mille de la jetée du Conquet.
Après deux jours et deux nuits à étaler un gros coup de vent de sud qui les avait montés très au nord, l’équipage appréciait le calme relatif du canal du Four. Le vent était repassé à l’ouest et ils pénétraient en mer d’Iroise après avoir débordé Ouessant. Ce n’était pas un problème en soi et l’équipage avait convenu d’escaler à Camaret.
« Pour nous refaire une beauté avant de rentrer à Douarnerez ».
La pointe Saint-Mathieu et les Vieux Moines tournés, la goélette pointait sur la pointe du Toulinguet.
C’est en milieu de rade qu’un coup de tonnerre les surprit. Un coup de tonnerre ou plutôt un coup de canon. Du lourd. Suivi d’un second, puis d’un troisième. Des geysers de plus en plus rapprochés dans leur direction.
« -On nous tire dessus ou quoi ? Lança Vincent, le second.
… »
TSUNAMIS Kenavo penn sardin
Edition : La Découvrance
