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Vendredi 13 mai 1964, deux bombardiers américains reçoivent par erreur l’ordre d’atomiser Moscou.
La guerre froide se réchauffe.
Ladies and Gentlemen, accrochez vos ceintures, on va droit dans le mur.
God Bless Chuck Norris !
“No Limit” est une apocalypse nucléaire à mourir de rire. Un cocktail jubilatoire de non-sens. Un pamphlet absurde contre la connerie humaine poussée à son paroxysme. Le reflet à peine déformé de notre quotidien.
Au-delà de la farce Robin Goupil traduit à merveille un sentiment partagé de tous : le monde part en couilles. Houellebecq acteur porno, Gims expert en archéologie, Trump superstar.. À quel moment ça a déconné ? Et jusqu’où on va aller ?
Cette folie est traitée avec normalité. Tous les personnages sont barrés. Chaque trait comique est étiré en longueur pour créer un malaise. A tel point que la dyslexie du président américain devient compréhensible et génère une inquiétude sur notre santé mentale.
“No limit” est une bouffée cathartique délirante qui fait du bien.
Rien que pour cela sa nomination à la Meilleure Comédie aux Molières 2023 est méritée. Voir attendue, sur le fondement de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution.
“No Limit”
au Théâtre de la Tour Eiffel
