Billebaude n°7 : “Climat – Bienvenue dans l’anthropocène”

À l’occasion de la COP21, le septième numéro de la revue Billebaude, éditée par la maison de la Chasse et de la Nature, en partenariat avec les éditions Glénat, aborde le thème du climat et entame une réflexion sur les enjeux scientifiques, politiques et culturels de l’anthropocène, l’âge de l’Homme, cette nouvelle ère humaine.

Créée par la Fondation François Sommer pour la Chasse et la Nature, en partenariat avec les éditions Glénat, Billebaude est une revue semestrielle dirigée par Anne De Malleray, dont la publication a débuté en Novembre 2012 et qui sort chaque mois de Novembre et entre les mois d’Avril et Juin. Cette revue interroge le rapport de l’homme à la nature et à l’animalité au travers d’un thème guidant chaque publication (en 2012 : “Venaison”, en 2013 : “Chasseur et Naturaliste” et “La femme et la Chasse”, en 2014 : “Le Loup” et “La Forêt”, en 2015 : “Ruralité” et “Climat”).

Pour sa septième édition “Climat – Bienvenue dans l’anthropocène“, et comme à son habitude, Billebaude croise les disciplines et varie les perspectives en mariant des propositions artistiques de qualité, telle une extension du musée de la Chasse et de la Nature, aux contributions de penseurs, chercheurs ou hommes de terrain. Billebaude propose ainsi une réflexion sur l’écologie face au réchauffement climatique et à l’impact de l’Homme, cet être humain dominant aujourd’hui le monde et qui était pourtant faible et soumis au climat et à la nature il y a 40.000 ans, sur les ressources naturelles dans lesquelles il pioche inlassablement en feignant dans s’intéresser aux répercussions dramatiques que cela provoque indéniablement.

“Quels sont les enjeux scientifiques, politiques et culturels de cette ère géologique qui s’ouvre, où l’homme est devenu le principal agent de modification de l’équilibre de l’écosystème terre ?“

Dans “Climat – Bienvenue dans l’anthropocène“, Billebaude parcourt les différents sous-thèmes que sous-tendent ces questionnements, et dialogue, interroge et invite à la réflexion des lecteurs pour les rendre, espérons-le, plus concernés et responsables. Au travers de discussions avec des philosophes, sociologues et biologistes, de reportages ouvrant sur de nouveaux modes de gestion de la biodiversité (Finlande, Namibie, États-Unis), d’un éclairage artistique de la naissance de l’ère industrielle en Grande-Bretagne, Billebaude tente d’imaginer l’image de notre habitat d’ici quelques décennies face aux activités humaines bouleversant le rythme de l’évolution et la composition de l’air qui nous entoure et nous permet de vivre.