Jacques-Émile Blanche Portraitiste

“Jacques-Émile Blanche, Portraitiste de la Belle Époque” est le petit nouveau qui vient rejoindre ma collection de livres d’art, aux Éditions des Falaises. Il a spécialement été édité pour la troisième édition du Festival de Normandie Impressionniste.

L’occasion pour nous de faire plus ample connaissance avec Jacques-Émile Blanche, ce grand portraitiste du XIXe siècle.

Le livre est très complet. Il est divisé en quatre chapitres, des repères chronologiques et une bibliographie. On retrouve quelques photos d’archives du peintre lui-même, dans l’activité qu’il maîtrise le plus, celle de faire des portraits. De nombreuses citations de grands auteurs sont aussi présentes.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne manquaient pas d’admiration pour le peintre. Ils étaient unanimes, Blanche EST un grand portraitiste. La plupart de ses toiles sont dans le livre. Chaque page qui se tourne est un régal. S’il rencontre tout ses modèles à Paris, on verra naître l’aboutissement de son œuvre à Deauville.

Parmi les portraits que j’ai le plus appréciés, il y a le pastel “Léontine Bordes-Pierre au piano” ou encore “Le baiser de l’idole”. Il s’en dégage un réalisme fou que j’ai beaucoup apprécié. On dirait presque des photographies, c’est bluffant ! Dans le premier, on remarque aussi sa forte sensibilité musicale, avec cette femme qui joue du piano. Il était par ailleurs fasciné par le monde littéraire. C’est le cas pour André Gide, dont il peindra le portrait à trois reprises. Ou encore Marcel Proust, qui était l’un de ses amis les plus chers. C’est à lui que l’on doit le seul et unique portrait de l’auteur, nommé “Marcel Proust”, en 1892.

Jacques-Émile Blanche était un portraitiste qui aimait s’entourer des meilleurs. De nombreux modèles écrivains et artistes se sont prêtés au jeu, comme pour dresser le portrait d’une société entière.

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