Josiane Balasko dans la Loi de Barbara : « Ma touche personnelle, c’est mon jeu »

Retour magistral de l’actrice française dans La Loi de Barbara, la nouvelle série fictionnelle de la 3^ème chaîne du groupe France Télévisions.

Les grilles de programmation de France 3 vont s’auréoler de la présence d’une avocate de la Cour d’Assises, missionnaire de la vérité en mars/avril 2014. En effet,  avec la diffusion toute proche du premier épisode (d’une série de trois) de « La loi de Barbara », Josiane Balasko qui tient le rôle principal nous offre l’image d’une professionnelle du barreau dans la posture d’une héroïne qui flirte parfois avec les limites de la légalité dans l’intérêt de ses clients.

Tout d’abord, cette avocate à la vocation tardive, née d’une blessure intime, ne se départissant jamais de son sens de la dérision, pugnace comme un pitbull est extrêmement attachante. En outre, elle sait s’entourer des meilleurs : un associé excellent juriste, l’assistante la plus dévouée, le meilleur novice à former (bizuter)…

Un retour à la télé dans un rôle à la mesure d’une actrice qui a des « tripes ! »

Un scénario très soigné confié à Céline et Martin Guyot, des gros plans fréquents du réalisateur Didier Le Pêcheur, connu du grand public pour avoir réalisé la série No Limit, (diffusée sur TF1 depuis 2013) et dont le prochain film La Liste de mes Envies, sera en salles prochainement, viennent soutenir efficacement l’action dramatique, sans parler d’une Josiane Balasko , égale à elle-même qui nous donne une interprétation « couillue » d’un personnage pugnace, déterminé, mordant et qui fait mouche… En un mot, sublime ! Lors de la présentation presse du premier épisode de la série, France Net Infos a pu rencontrer l’ensemble de l’équipe de tournage, qui a bien voulu répondre à nos questions.

Tout d’abord si on demande à Josiane Balasko les raisons de son choix pour le personnage de Barbara, elle reconnaît qu’interpréter une avocate de la cour d’Assises était un nouveau champ d’investigation pour son jeu d’actrice, d’autant qu’il existe des similitudes dans les jeux d’apparat entre les deux métiers (porter le costume de l’avocate, par ailleurs est un must pour l’actrice !). Cependant, contrairement à l’avocat/e que l’on peut croiser dans la réalité, l’actrice nous permet un accès intime à une héroïne qui se construit souvent en dehors des sentiers battus et dont le meilleur ami est un chien, avec lequel elle palabre avant d’explorer ses pistes. Souvent interrogée sur la manière dont elle s’est préparée à ce rôle, la comédienne indique qu’elle a quelque peu discuté avec une de ses amies, avocate. Elle a également assisté à une séance d’un procès en assises, ce qui lui a fourni un certain éclairage, mais c’est avant tout au fond d’elle-même qu’elle a su trouver la tonalité de ce personnage : une héroïne qui met tout en œuvre, même dans les dossiers les plus difficiles, pour défendre ses clients avec conviction, passion et engagement. Criante d’humanité, elle attire la sympathie. L’actrice se plaît à dire : « Le jeu sauve la face »…

Et si on lui demande pourquoi elle n’est pas souvent à l’affiche dans les séries télévisuelles, en toute lucidité, elle nous retourne la question : « Pouvez-vous me dire un rôle à la télé, dans une série que j’aurais pu faire ? » Et vous-mêmes, pouvez-vous vous imaginer un seul instant Josiane Balasko dans le rôle de Julie Lescaut, dans la série Femmes de loi ou encore Une Femme d’Honneur ?… La comédienne n’est donc pas fâchée avec la télévision. Un reproche qu’elle pourrait lui avancer ? – les choix de ses directeurs de chaînes ! Sa grande vertu ? – Elle rend les acteurs éternels ! En effet, Josiane Balasko admet que c’est grâce à la télé que les films comme « les Bronzés » ou encore le Père Noël est une ordure sont devenus ce qu’ils sont, à savoir des films cultes et d’ajouter : « avec la télé, on ne sait plus si les gens sont morts ou s’ils sont encore vivants »…

De bons faire-valoir

Le réalisateur Didier Le Pêcheur a réuni autour de Josiane Balasko une « bonne » équipe, dont le jeu efficace la hisse au sommet de son art. Tout d’abord Olivier Claverie, jouant l’associé de Barbara, un juriste hors-pair, toujours présent malgré les distorsions de cette dernière. Et que dire de Jean-Marie Winling, l’adversaire de Barbara, le ténor du barreau parisien se déplaçant spécialement pour écraser une avocate de province dans sa première grande affaire « surmédiatisée » ? Il est parfait dans son rôle de faire-valoir. Il est vrai que les spectateurs ont l’habitude de le voir dans les rôles de méchants (récemment, il est à l’affiche de Je Fais le Mort de Jean-Paul Salomé, toujours à l’affiche). Il avouera volontiers que sa réelle motivation de jouer dans ce premier opus fut de jouer avec Josiane Balasko… Vous remarquerez également Cécile Rebboah qui a aussi travaillé avec le réalisateur Didier Le Pêcheur dans La liste de Nos Envies (bientôt dans les salles obscures), dans le rôle de Camille, l’assistante de Barbara. Vous serez  aussi séduits par Antoine Hamel, la nouvelle recrue de Barbara, aussi souvent sur les planches que sur grand écran, depuis le début de sa carrière en 2005.

L’actualité de Josiane Balasko et de Jean-Marie Winling

Josiane Balasko est aux côtés de Sabine Azéma, Serguëi Vladimirov, Gilles Détroit, François Morel, Bruno Lochet, Bernard Bouillon, Christian Taponard, Nathalie Fort, Line Wiblé dans un film de Jacques Rémy Girerd et Benoît Chieux : Tante Hilda sorti le 12 février. Elle écrit son prochain film et collabore avec Gabriel Aghion, le réalisateur de Pédale Douce et Pédale Dure, afin qu’il puisse être sur nos écrans en 2015.

Quant à Jean-Marie Winling, il est en tournée avec le spectacle Britannicus en région parisienne et dans toute la France. Il apparaît aussi dans la pièce Un Canard Sauvage actuellement au théâtre de la Colline.

Résumé du premier épisode – Le coupable idéal : Olivier Landry est accusé du meurtre de son voisin, Alex, ex-star du sport qui entretenait une liaison avec son épouse. Le suspect persiste cependant à nier le crime, récusant les avocats le poussant à plaider coupable….jusqu’à ce que Barbara soit saisie du dossier, peu avant le procès. Elle dispose de maigres éléments mais accepte, contre toute attente, de défendre la thèse de son client aux assises face au redoutable Solal, ténor du barreau parisien. La voilà contrainte à l’exploit, animée par une volonté féroce de ne pas laisser se reproduire une douloureuse histoire du passé, à l’origine de sa vocation…

Facebook : La loi de Barbara

Casting complet du premier épisode : 

Josiane Balasko (Maître Barbara Malo)

Olivier Claverie (maître Bertrand Deslandes)

Joseph Malerba (Olivier Landry)

Jean-Marie Winling (Maître Solal)

Antoine Hamel (Rémi Lenoir)

Nathalie Blanc (Florence Prodi)

Vanessa Guide (Sandra Landry)

Cécile Rebboah (Camille)

Sophie Fougère (Karine Lafarge)

Stéphane Blancafort (Alex Prodi)

Réalisation : Didier Le Pêcheur

Scénario et dialogues : Céline et Martin Guyot

1er assistant réalisateur : Patrick Delabrière

Musique : Jacob Tardien et Bertrand Defosse

Porduit par Jean-Pierre Ramsay-Lévi

Directeur de production : Pascal Lemargot

Co-produit par Fit produciton/AT production – R.T.B.F avec la participation de France Télévision, TV5 Monde, RTS et du CNC.

Direction de l’unité fiction France 3: Anne Holmes – Pierre Merle.