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Après ‘Deux femmes, deux destins’, l’ex journaliste Said Seddik Khodja récidive en mettant à nu les contraintes du métier de journaliste dans une fiction plus vraie que nature. Le quotidien ‘Lumière’ est l’arène ou se nouent des intrigues, où s’exercent des pressions politiques ou maffieuses. Rouchy, Goumy, Keriet, Nabil sont les acteurs d’une parodie de recherche de la vérité. Une secrétaire est assassinée, la mort est maquillée. L’affaire risque de toucher des barons locaux car de gros enjeux sont en cause. Tous les moyens sont utilisés pour masquer la vérité. Toute la pression est sur le dos du journaliste pour qui le chemin semble brouillé. Quelle vérité dire, que veulent dire les mots, armes redoutables et redoutés qui souvent se retournent contre leur émetteur
Le journaliste est écartelé entre la nécessité de garder son métier, pain de ses enfants, et sa vocation de chercher la vérité et surtout de la dévoiler. Embuches, tentatives de corruption, menaces de toutes sortes s’opposent à ses investigations. Le correspondant régional est souvent le plus renseigné sur les affaires de toutes sortes grâce à son réseau de proximité. Mais il est aussi le plus fragile, le moins connu. Sa situation économique est précaire. Il est le plus facile à intimider, à faire taire, et au final à mettre dehors. Mais il a conscience d’avoir entre les mains une arme redoutable, le pouvoir des mots. Il a les serres de l’aigle, mais les ailes de la poule. Il manie les mots comme une bombe, avec beaucoup de précautions.
Les personnages du roman mènent une danse endiablée sur une scène en clair obscur. Surprises, retournements de situation, lâchetés et courage, corruption et intégrité, toutes les composantes de éternelle combat du bien contre le mal sont condensées dans ce livre à paraitre bientôt chez les éditions Amal.
