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Boulevard des Airs nous propose son deuxième album : Les Appareuses Trompences dont la sortie est prévue pour le 13 mai 2013. Rappelez-vous, leur premier album Paris-Buenos Aires, avec leur titre phare Cielo Ciego avait fait un carton et leur avait même valu une nomination aux Victoires de la Musique.
Boulevard des Airs est le pari audacieux d’une bande de copains venus du Sud-Ouest de la France, là où des valeurs comme la solidarité et le partage ne sont pas vides de sens.
Une bande à part, 8 au total, âgés de 19 à 25 ans, qui ont grandi entre mer et montagne, dans des bleds écrasés de soleil, où chacun se connaît. C’est dans cette bulle que Florent et Jean-Noël, les 2 frères, mais aussi Sylvain, Laurent, Kevin, Alix (depuis remplacé par Toky, un autre ami d’enfance), Jean-Baptiste et Manu ont appris l’amitié et la musique. Certains se connaissent depuis toujours ou presque, et c’est sous leur impulsion que Boulevard Des Airs est né, il y a 9 ans.
Après avoir écumé les scènes locales, Boulevard des Airs assure bientôt des 1ères parties remarquées dont de nombreuses dates avec le groupe Tryo,
Ils enchainent sur une tournée de plus de 100 concerts qui les a emmenés aux quatre coins de la planète, de la France au Québec en passant par l’Espagne et la Suisse. Loin de se reposer sur ses lauriers, la bande de joyeux drilles remet le couvert pour un second album extrêmement réussi. Alors même que leur premier opus était sorti tout droit d’un garage improvisé en studio où ils avaient composé une musique faite d’irrévérences et de jouissances, de refrains à reprendre à tue- tête, leur deuxième album Les Appareuses Trompences s’est élaboré avec la même spontanéité, la même fraîcheur et également nourri de questionnements et de réflexions, de souvenirs et de rencontres. Comme pour le premier, cet album est autoproduit, enregistré dans ce même garage, avec cette fois Antoine Essertier à la réalisation.
Ecoutez le Titre Blabla extrait du dernier album
Les chansons sont fraîches et singulières, très agréables à écouter. Elles s’enchaînent à la perfection, donnant une impression de fluidité et de simplicité qui réjouit les oreilles. La chanson française télescope le rock, le reggae flirte avec le jazz, le tout emporté par des rythmes de fanfares balkaniques.
Les sujets abordés se décident toujours au gré de ce qui les touche, faits divers ou vécus, histoires d’amour (Tiens et miennes, Bla Bla), histoires de société (Ici, Je reste calme), petits contes philosophiques (les fameuses « apparences trompeuses » remises à l’endroit), ou satiriques (J’m’excuse pas), le tout écrit avec sensibilité et générosité tant sur le fond que sur la forme, sans oublier de s’autoriser quelques savoureux délires (Les ponts de mai, L’empire du chat).
Boulevard Des Airs a vite compris que leur musique était une formidable machine à émotions et au-delà du pur plaisir de jouer ensemble, la possibilité de délivrer des messages simples et sincères sur leur vision du monde, une vision poétique et rugueuse à la fois, terriblement vivante.
