Après « Puta Madre », Ankama nous balance un tout nouveau spin-off de sa série « Mutafukaz ». Le premier opus de Loba Loca est une immersion, sans fioritures, dans « l’adolescence moderne ». Guillaume Singelin et Run mettent en scène une jeune fille un peu (beaucoup) paumée, qui va devoir se remettre sur les « rails » de la normalité, en suivant un parcours initiatique particulier !!! Paru le 11 Octobre 19, une série, dans la même veine que ses « racines »!
(Public averti : violences/langage grossier/sexe/religion/drogues/gang)
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Le décor :
Une fête d’ados dans une villa …
Tandis que la « party » bat son plein au rez de chaussée, dans la chambre au premier, on assiste à une scène un peu plus « chaude ». Marcus, le « playboy » du lycée se tape celle qu’on surnomme « la loca »: Guadalupe Mayflower ! Lui, maladroit, et dérangé par un connard qui cogne à la porte, qui a du mal à repartir lorsqu’il voit le topo. Elle, mal à l’aise, le cerveau en vadrouille. Partout ailleurs, sauf là où il devrait être.
L’affaire fini, Marcus se rhabille et descend le premier. Elle, reste un moment dans la chambre … Loin d’avoir été satisfaite, elle en vient à se demander s’il n’y a pas quelque chose qui cloche chez elle !
Lorsqu’elle descend, tous les yeux sont rivés sur sa petite robe noire sexy. Tout le monde a à peu près compris ce qu’il venait de se passer entre les deux ados ! Même cette « relou » de Crystal, et sa petite bande de gosses de riches …
Le lendemain, c’est la cata au lycée et chacun y a bien mis du sien pendant la nuit, pour poster des choses affligeantes sur les réseaux sociaux. Guada retrouve son casier salement décoré.
C’est la goutte qui fait déborder la « rage » : elle se jette sur Crystal dans les couloirs du lycée …
Et fini sous cachetons à consulter un psy, un bracelet électronique au pied !
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Le point sur la BD :
Format Comics, édition limitée, le premier opus de cette nouvelle série parait un peu court ! Mais bon, on le sait déjà, dès qu’on se plonge dans cet univers « Mutafukazien », c’est l’apocalypse cérébrale. On devient accro et on en veut toujours plus !!!
Avec « Loba Loca » aux Éditions Ankama, c’est toujours aussi violent et cru. Run et Singelin se donnent toujours autant à fond dans la « réalité extrême, moderne» avec une jeunesse à fleur de peau : c’est du « sex/drugs and rock’n’roll » revisité et dépoussiéré ! Ils s’adaptent toujours merveilleusement bien à l’époque !
La série tourne autour de la protagoniste principale, complètement paumée, qui va devoir se replonger dans ses origines pour essayer de mieux se comprendre elle-même. Le récit repose sur son ressenti et ses pensées intimes dans cette première partie et on sent bien, arrivé à la dernière page, que les opus suivants vont nous faire découvrir quelque chose « d’explosif » !!
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La conclusion :
Oui, moi aussi chers lecteurs, avant Mutafukaz et ses « spin-off » , j’étais normale, je n’avais besoin de rien… Mais ça c’était avant qu’Ankama décide de nous balancer des « Comics » qui deviennent des « drogues » comme ce nouveau « Loba Loca » ! Leur secret : des sujets percutants, terriblement actuels, des gens a qui on peut facilement s’identifier et surtout … une dernière planche où tu apprends que tu ne sais rien du tout et que tu vas tout découvrir dans la prochaine partie !!! C’est comme ça, que veux-tu petit lecteur, je te laisse à ta frénésie en attendant le prochain tome !!!!
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