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Ancien agent d’acteurs devenu producteur, Dominique Besnehard revient sur son précédent métier avec cette série pleine d’humour Dix pour cent traitant du quotidien et des embrouilles dans une agence artistique. Avec en prime Cécile de France, Line Renaud, Françoise Fabian, Nathalie Baye, Laura Smet et bien d’autres dans leur propre rôle. Rencontre avec Dominique Besnehard au dernier Festival de la fiction TV de La Rochelle où il était venu présenter hors compétition cette série événement diffusée sur France 2 à partir du 14 octobre.
Y a-t-il eu une certaine forme de censure dans le scénario ?
On ne voulait pas forcément être méchant, mais on voulait être réaliste sans édulcorer certaines choses. On peut aimer les acteurs et voir aussi leur côté moins sympathique et leurs défauts. Les acteurs qui jouent leur propre rôle ont d’ailleurs fait preuve de beaucoup d’autodérision. Ils ont vraiment bien joué le jeu.
Les agents artistiques sont-ils aussi proches de la réalité ?
Le personnage joué par Grégory Montel me ressemble un peu. Mais celui interprété par Camille Cottin est le copié collé de ma copine Elisabeth Tanner. Elle le revendique même. C’est une femme qui aime les femmes et n’a pas peur de le dire. Dans le travail, elle est capable de grosses colères comme être toute gentille.
Un agent peut-il devenir ami avec une star?
J’ai été très proche de beaucoup d’actrices. J’ai fait le tour du monde avec Sophie Marceau. Elle m’a fait voyager. Sophie a une énorme qualité car c’est quelqu’un qui ne mélange pas tout. Et quand on partait en vacances, on ne parlait pas métier. C’était la même chose avec Nathalie Baye. Quand j’arrivais chez elle dans la Creuse, elle ne voulait pas qu’on me téléphone du bureau.
Si vous étiez encore agent de qui aimeriez-vous vous occuper ?
Je pense qu’Adèle Exarchopoulos a la dimension d’une star. Et pour les garçons, j’aime beaucoup Raphaël Personnaz. Il faut tout de même qu’il fasse attention à ses choix car il tourne trop.
Marie-Sylvie Maufus
