Poussières – La confrontation entre nature et technologie !

Mickaël Ribaltchenko, un des nombreux artistes dénichés par les Éditions Akileos, nous présente une deuxième fable qu’il scénarise et illustre seul. Intitulée : « Poussières », il continue sur sa lancée sci-fi avec un récit futuriste et fantasy qui se veut écologique, sombre et poétique à la fois.

Poussières © Éd. Akileos
Poussières © Éd. Akileos

L’histoire :

« Oberonn, la forêt qui recouvrait tout, sanctuaire perpétuel du cycle de la vie » bercé par le rythme de la nature, les animaux … Une forêt bien paisible jusqu’à ce que Les Airinites, des mechas à la technologie avancée, débarquent dans un étourdissant fracas !
Les hommes et les créatures locales sont recruté/es pour travailler et creuser d’énormes trous béants sur cette terre pure, pour que les Airinites puissent implanter des sortes d’immenses tours et y puiser de « l’énergie ».
Personne ne sait d’où ils viennent exactement, et personne ne sait à quoi leur servent leurs tours de métal … mais tous, constatent que ce qu’ils absorbent, rend la terre malade. Le choix est pourtant vite fait : chacun à une famille à nourrir, et accepte le travail sans rechigner !

Poussières © Éd. Akileos
Poussières © Éd. Akileos

Ces êtres mécaniques parlent de transfusion … Lorsqu’elle s’active, la forêt se meurt jusqu’au plus profond de son âme, l’esprit même de la forêt semblent souffrir de la  contamination ! S’en est trop pour La dame du lac, messagère de l’esprit mère : elle décide de missionner un chevalier de l’Ordre de la graine : Torsechêne, pour lui confier une quête bien difficile : défendre, protéger les enfants de l’esprit mère et les guider jusqu’au « repos du maitre » !!!!! Le problème, c’est que ce vaillant chevalier  n’a aucune idée de l’endroit où il se trouve !!!!
Accompagné de Mimeya, et Uzogi, il devra braver bien des dangers, découvrir qui sont les « cœurs de nature » et pourquoi les « Airinites » en ont besoin et comprendre d’où vient le mal !

Le récit commence avec une foule d’énigmes qui entrainent notre curiosité au fil des pages, nous laissant découvrir petit à petit qu’on fait fausse route !!! Un scénario bien mené donc, surprenant à souhait et rythmé par la compréhension d’une relation certaine entre cette planète « verte » et ses êtres de l’espace !

Poussières © Éd. Akileos
Poussières © Éd. Akileos

Alors que la première série de Ribaltchenko, « Le royaume suspendu » aux Éditions Akileos également, proposait un dessin coloré, futuriste et riche en détail, « Poussières », son nouveau bébé, ressemble plus à une œuvre instinctive faite d’illustrations sans trop de détails à l’aspect crayonné, nous perdant parfois entre les personnages, alternant les jeux d’ombres avec cette trame noire et blanche accentuant le côté froid de ces terres dévastées ; Une bd avec un univers plus personnel, plus sombre, un scénario plus compliqué qui se clôturera et s’éclaircira lors de la deuxième partie de ce « One shot » !

« Poussières » aux Éditions Akileos, vous entraine au fin fond d’une forêt mystérieuse facilement comparable au devenir de notre terre, accompagné de créatures surnaturelles, esclaves de ce qui semble être les acteurs de leur destruction, un brin fantasy ; une bd qui vous pousse à une réflexion faite de sacrifices évidents, de colère à contenir, et d’espoir de paix pour cet « Oberonn » magnifique et foisonnant de verdures !

A paraître le 16 Juin 2016

Format : 200 pages (One shot)
Noir et Blanc
Prix : 16 euros

A propos stef emma

Rat de laboratoire, BDphile, et couteau en second sur Le bon goût des choses ( végétarien, végétalien)

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