“Gustave Caillebotte de la ville à la campagne” Éd Des Falaises

J’ai eu l’occasion de découvrir les talentueuses Éditions des Falaises avec l’ouvrage “Les impressionnistes, loisirs et mondanités” que j’ai d’ailleurs beaucoup aimé. Il me semblait donc naturel de renouveler l’expérience avec un artiste dont je suis très admirative, le grand Gustave Caillebotte. Dans “Gustave Caillebotte de la ville à la campagne” nous suivons la trajectoire de ce peintre qui a déployé énormément d’énergie afin d’être associé au courant impressionniste. La narration tourne autour de deux grands axes représentatifs de ses œuvres : son amour inconditionnel pour Paris et son admiration sans faille pour la Nature.

Gustave Caillebotte de la ville à la campagne Éditions Des Falaises
“Gustave Caillebotte de la ville à la campagne”

Marina Ferreti Bocquillon nous offre une introduction, dans laquelle elle décortique le parcours du peintre, tout en glissant quelques anecdotes intéressantes sur sa vie. Nous retrouvons aussi les citations de différents auteurs au sujet des plus grandes peintures de l’artiste. Nous profitons de la beauté des reproductions en gros plan. À la fin du livre, quelques repères chronologiques nous aident à y voir un peu plus clair sur les différentes périodes de sa création en général.

Quel dommage que Gustave Caillebotte n’ait pas pu jouir de sa renommée de son vivant ! Cela ne fait aucun doute, ce peintre/ingénieur fasciné par Paris avait un talent incroyable. Dans “Rue de Paris, temps de pluie” (1877) – mon tableau préféré de l’artiste – sa représentation de l’angle de la rue Haussmann est déroutante de réalisme ! Le reflet de la pluie sur les pavés mouillés, les détails de la tenue soignée du couple en premier plan, les jeux de lumière… Bref, magnifique ! Il n’hésitera pas à mettre en exergue le travail de restauration des ouvriers. Je suis d’ailleurs fascinée par le tableau “Raboteurs de parquets” (1875) dans lequel on retrouve deux ouvriers en train de restaurer le sol d’un appartement. Le détail des copeaux de bois, des mains (avec la présence de l’alliance portée par un de deux hommes), les balcons et moulures typiques des appartements parisiens… La scène est d’un réalisme fou, on s’y croirait !

Gustave Caillebotte aimait certes l’agitation de Paris, mais il prenait aussi plaisir à se retrancher à la campagne pour se ressourcer. C’est dans son cocon familial à Yerres qu’il fera ses premiers croquis, avec une prédilection pour le vert et le bleu. Il nous offrira des peintures débordantes de végétations, aux formes géométriques plutôt simples. Une période durant laquelle on découvre sa passion pour les fleurs et leurs couleurs : les roses, les dahlias, les chrysanthèmes, les capucines, les marguerites ou encore les orchidées qu’il peint à plusieurs reprises. Amateur de voile, il peindra aussi beaucoup d’eau : “Voiliers à Argenteuil” (1888). Peu de natures mortes (1880 – 1882) mais quelques-unes néanmoins très réussies : “Fruits à l’étalage” ou encore “Nature morte aux huitres”.

Si Gustave Caillebotte était un fervent admirateur de la ville lumière, il a su capter le meilleur de cette campagne chère à son cœur. Il est aussi l’auteur de bien d’autres peintures que je vous encourage vivement à découvrir dans “Gustave Caillebotte de la ville à la campagne”.

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