Danny Boyle propose son dernier long métrage : Trance, sur le thème de la manipulation mentale.
L’histoire du film :
A Londres, Simon un commissaire priseur décide de doubler des bandits en dérobant une oeuvre de Goya estimée à plusieurs millions de livres. Là où l’histoire se corse, c’est que ledit commissaire a oublié où il a caché l’oeuvre, après avoir reçu un violent coup sur la tête.
Les bandits engagent alors une psychothérapeute qui utilise l’hypnose pour soigner ses patients afin de faire retrouver la mémoire au commissaire.
Mon avis :
L’histoire aurait pu être banale et traitée de manière classique, si ce n’était Danny Boyle, le fabuleux réalisateur de Trainspotting qui ne s’y était collé. On joue au chat et à la souris tout le long du film.
L’arrosseur se retrouve arrosé et arrose à son tour la seconde d’après !
Le scénario est très bien ficelé, un peu ardu à suivre malgré tout, et je conseille quand même un second visionnage pour revoir tous les détails qui nous ont forcément échappés lors de la première projection…C’est un film à tiroirs, où on se sent balloté par les rebondissements très fréquents et très bien venus.
Les acteurs ont été triés sur le volet, dirigés de main de maître par un Danny Boyle qui sait où il veut aller et où il veut transporter le spectateur. La sculpturale Rosario Dawson mène la danse du début à la fin, entourée de Vincent Cassel et James McAvoy , dont les performances d’acteur sont incroyables.
Courrez donc voir ce film précieux, rare de part sa qualité, et très divertissant malgré tout. On ne tombe jamais dans la lourdeur ou la noirceur extrême. On sort de là en “refaisant” le film pour essayer de comprendre jusqu’au dernier détail.. Le genre de film qu’on ramène chez soi bien des jours après l’avoir vu..
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