Plongeons dans l’Histoire et dans les aléas de la construction de “Liberty”, cette statue française construite pour être offerte au peuple Américain.
Une aventure artistique renseignée, mêlant l’histoire, mais aussi engagement profond de la part de son créateur afin de la présenter pour le centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine.
Disponible depuis le 17 janvier 24 aux Éditions Robinson.(+12)
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Le décor :
28 Octobre 1886 … Sur une île à l’embouchure du fleuve Hudson…
L’inauguration bat son plein. Frédéric-Auguste Bartholdi n’imaginait pas que la construction de son œuvre prendrait autant de temps. Mais, aujourd’hui, le vieil homme aux cheveux blanchis est fier de présenter une statue colossale. Cachée sous le drapeau français : “la fin d’une longue histoire” comme il dit !
Le rideau tombe, devant un parterre de badauds venus assister à l’inauguration. Une vision d’accueil et de grandeur depuis les ferries sur le fleuve …
Retour sur la jeunesse du sculpteur. Auguste Bartholdi fut un grand voyageur, qui s’octroya, grâce à l’ouverture d’esprit de sa mère, dix-sept mois de découverte de l’Europe et du Moyen-Orient.
Inspiré par un de ses voyages, sur le Nil, et les sculptures monumentales d’Abou Simbel, l’idée d’un colossal phare rappelant le passé d’Alexandrie vient lui titiller l’esprit. Malheureusement, une décennie plus tard, le projet prénommé : l’Egypte éclairant l’Orient, ne vit pas le jour.
C’est alors qu’après plusieurs commandes de sculptures, en 1865, il fut invité par édouard Lefebvre de Laboulaye, qui lui proposa l’œuvre de sa vie : Liberty.
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Le point sur la BD :
Avec Liberty, ce one shot publié aux Éditions Robinson, Julian Voloj reprend les prémices de l’imagination, en passant par les nombreux facteurs et défis environnants de l’élaboration de la statue de la liberté.
Qu’ils soient affectifs, comme architecturaux, et/ou financiers, les différents aspects arrivent tour à tour au fil du récit. Une mine d’informations historiques, piochées avec minutie, pour nous dépeindre dans le même temps le portrait d’un homme passionné et téméraire. Bartholdi consacrera une vingtaine d’années de sa vie à l’élaboration de ce monument. Le récit alterne entre narration, et dialogues, entrecoupés de pleines pages illustrées : superbes.
On ressent cette grandeur dans les graphiqmes, qui époustoufle toujours lorsqu’on visite les states. Cette démesure étonnante de la nature et des constructions . Des paysages de voyages, au plan du NY ancien, Jörg Hartmann aquarelle chaque page, chaque plan avec la couleur de la nostalgie et du passé.
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La conclusion :
Un hommage au sculpteur, à sa “dominante” mère, et à cette Liberty, nous rappelant deux des bases les plus importantes de notre humanité : la liberté et l’espoir. Au départ dédiée à l’amitié franco-américaine, cette statue deviendra la mère des exilés. Célébrée par le poème d’Emma Lazarus, à retrouver en guise de conclusion.
Un one shot ludique, proposé par les Éditions Robinson. À étudier à partir du collège. À lire par le plus grand nombre. Afin de nous rappeler que les terres de chacun, doivent guider les pas des âmes perdues. Mais aussi rester un espoir pour chaque exilé. Passionant et humaniste message que l’on oublie un peu trop souvent de nos jours !