Nuremberg du communisme – Le procès interdit Russie (1917-2017) par Hélène Blanc

GINKGO éditeur et Les éditions Bleu & Jaune nous proposent depuis le mois de novembre 2017, un document inédit écrit par Hélène Blanc « Nuremberg du communisme – Le procès interdit Russie (1917-2017) ».

Comptant parmi les quelques experts français contemporains du monde russe, Hélène Blanc docteur en études des langues orientales, politologues et criminologues au CNRS est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’Union soviétique et la Russie contemporaine, dont Russia Blues (2014) et Good bye Poutine (2016).

« 2017 marque les cent ans de la Révolution dite d’Octobre … le coup d’Etat ayant eu lieu le 6 novembre ». Contrairement à beaucoup d’experts, l’auteur se propose dans ce document de se pencher sur la fin du régime soviétique, sur le putsch d’août 1991 à Moscou et sur ses conséquences « une ribambelle de Républiques et d’Etats pressés de s’extirper du carcan soviétique pour rejoindre le monde libre ».

Pour ce faire Hélène Blanc va remonter quelques années en arrière et nous livrer une analyse objective de l’implosion de l’Union soviétique. Brejnev meurt en 1982, lui succède Youri Andropov, mythique patron du KGB. Il lance une enquête sans précédent afin de moraliser la vie socio-politique.

Gorbatchev prendra sa suite de 1985 à 1991, son arrivée coincide avec une démocratisation que le monde connait sous le nom de Perestroika. Et pourtant selon certains témoignages, Gorbatchev idéalisé par la communauté internationale n’aurait « mis en place ni politique juridique, ni règles, ni lois ». Août 1991, un mystérieux coup d’État précipite la chute de l’Union soviétique et s’achève avec la démission de Mikhaïl Gorbatchev. Boris Eltsine prend la suite.

L’ex-dissident Vladimir Boukovsky, (a passé douze ans de sa vie emprisonné et est le premier à dénoncer l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique en URSS. En 1976, il est échangé contre un dirigeant communiste chilien), tente de créer un tribunal pour juger les crimes du communisme soviétique et est déterminé à convaincre Boris Eltsine d’organiser ce procès. « Pourtant, après une série de rebondissements et une pitoyable mascarade judiciaire, ce Nuremberg du communisme » n’aura finallement pas lieu ».

Ce livre en nous entrainant dans les secrets du nouveau pouvoir, cherche a apporter des réponses à l’un des grands mystère de la Russie post-soviétique et a « rendre hommage à tous ces dissidents connus ou anonymes, qui refusèrent le totalitarisme en URSS comme dans le Bloc soviétique ».