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Le deuxième tome de L’oracle della Luna, Les amants de Venise, est paru mi-avril 2013, aux éditions Glénat. Le best-seller de Frédéric Lenoir continue son adaptation en bande dessinée, aidé de Rodolphe pour le scénario et bien évidemment Griffo pour son trait soigné et énergique, que l’on aime à retrouver.
Voilà six mois que Giovanni se fait un nom et une réputation dans la ville de Venise. Nous sommes en 1537, notre héros a pris un nom plus noble, Da Silva, et donne des consultations d’astrologie, des cours de philosophie. Il loge dans un appartement du Palais Priuli, où il partage le quotidien de ses hôtes, devenus connaissances et amis. L’un d’eux, Agostino Gabrielli, le fait connaître des Contarini, Elena revenant de Chypre, donne une réception et y invite donc Giovanni Da Silva. Tellement épris de la jeune femme, il en oubli la lettre de son maître qu’il doit absolument remettre au pape, à Rome, en mains propres…
Le scénario continu de plus belle, après quelques moments de répit, Elena et Giovanni se trouve et se retrouve, mais leur amour caché de tous est difficile à dissimuler, aussi lors d’une réception du carnaval, un des prétendant d’Elena va brusquer, de par ses paroles, notre héros, qui va devoir défier en duel, l’une des plus fine-lame de Venise. Un récit plein de rebondissement, entre actions et temps de réflexions, ce deuxième tome est plein de surprises. On retrouve avec plaisir les traits de Griffo, assurés, précis, forts, énergiques, détaillés et subtils.
Un second tome attendu qui offre bien des découvertes et surprises, pleins de rebondissements, il nous entraîne jusqu’à la dernière page, et à la dernière case, où tout est remis en question !? Ce qui est, à la fois, merveilleux et frustrant, pour nous et le héros, alors vivement le troisième tome !
