4L Trophy 2015 : Top départ

Les 1200 équipages de la 18^e édition du 4L Trophy s’élancent ce jeudi depuis Biarritz. Au programme, 6000 kilomètres d’épopée à travers la France, l’Espagne et le Maroc, toujours placés sous le signe de la prudence et du respect des règles de sécurité. Pour pouvoir prendre la route, chaque véhicule est en effet soumis à des vérifications poussées installées sur le village départ. Visite guidée.    

Prenons un équipage au hasard. Tenez, le 568 par exemple. Il est midi ce mercredi, Etienne et Franck viennent d’en finir avec l’ensemble des vérifications d’avant-départ. Leur sourire, encore un peu timide, suffit pour comprendre que tout s’est bien passé. Pour ces deux apprentis géomètres originaires de Bourg en Bresse et Mende, camarades d’études depuis quatre ans, l’aventure a commencé à l’été 2013. Férus de sport automobile, l’idée du 4L Trophy germe à ce moment-là dans leur esprit. Des discussions avec d’anciens participants achèvent de les convaincre. Quelques mois plus tard, ils se lancent, achètent leur 4L, et préparent leur projet entre préparation de la voiture et recherche de sponsors. Un an de travail pour se retrouver là, aujourd’hui, au milieu d’une foule grandissante de 4L bariolées.

Etudiants au Mans, Etienne et Franck sont partis de Bourg en Bresse mardi. Après un arrêt pour la nuit à Bordeaux, ils sont arrivés en début de matinée à Biarritz. Puis se sont laissés guidés par l’organisation à travers les différents rituels du Village Départ. Car avant de profiter d’un café entre futurs conquérants du désert, il faut satisfaire aux traditionnelles vérifications techniques, administratives et médicales. Ça commence par l’installation d’un simple code barre, sorte de carte d’identité de la voiture. La suite ? Accrochez-vous. Imaginez un hall immense, et des stands parfaitement alignés. Un premier stand est consacré à la vérification du châssis, qui sera tant sollicité sur les pistes marocaines. L’opération, qui prend entre cinq et dix minutes, est suivie de la pose de stickers partenaires. On avance ensuite de quelques mètres pour le second volet de l’auscultation technique. Cette fois, on vérifie que tous les équipements de sécurité sont bien là (sangles, pelles, plaques de désensablage). C’est bon pour la voiture. A chaque étape passée, bien sûr, on tamponne.

Impressionnés par l’ « ampleur des vérif’ »

On grimpe ensuite d’un étage pour satisfaire aux vérifications administratives. Tous les papiers (carte grise, permis, assurances) sont checkés. Et rien n’échappe au regard aiguisé des membres de l’organisation. Un peu plus loin, un espace dédié à l’association « Enfants du désert », qui fête ses dix ans cette année, accueille les participants et présente l’action de l’association. Les équipages filent ensuite au stand médical, autre passage obligatoire. Chaque participant y rencontre un médecin, et a ainsi la possibilité d’informer le staff médical d’une pathologie quelconque pour un suivi optimum. On continue ? On y est presque, avec un dernier passage au stand Mutuaide, assurance qui organise d’éventuels rapatriements, présente sur toute la durée du raid. Ne reste plus qu’à faire valider sa feuille au stand qui vérifie que tout a bien été vérifié. Ouf ! C’est ici que l’on se voit remettre un bracelet rouge, sésame pour l’aventure et que les participants porteront jusqu’à l’arrivée à Marrakech.

C’est ici aussi que l’on retrouve Franck et Etienne, impressionnés par « l’ampleur des vérif’, très poussées ». « On sent l’organisation rodée, explique Etienne. On n’attend pas trop, il y a beaucoup de monde pour nous guider. C’est rassurant. » Ne reste plus aux deux compères qu’à profiter des animations proposées par les partenaires du raid. Jeu-concours et café gourmand au stand Nescafé, rencontre avec des rugbymen du Biarritz Olympique, stand de prévention routière animé par l’association AGIR… Tout est prêt ? En avant toute !

Le départ en photos

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