Certaines vont boucler cette année leur seizième Tour de France. Alors, en attendant l’heure du grand départ, elles profitent des derniers soins à l’abri dans leur cocon de l’atelier Vintage Car Club. Retouche de quelques éléments de carrosserie pour l’une, changement des plaquettes de freins pour d’autres… Rien n’est laissé au hasard.
Quand elles ne sont pas en train de sillonner les routes du Tour, les fameuses 2 CV Cochonou trouvent refuge sur la Cote landaise. C’est ici qu’est installé Stéphane Domecq, créateur de l’agence événementielle Live Meetings, à l’origine de ce concept publicitaire. « À l’époque, on nous prenait pour des fous…, se souvient le sympathique chef d’entreprise. On a d’abord hésité entre la 2 CV et la 4L. Finalement, la présence de nombreux clubs dédiés à la 2 CV partout en France a fait pencher la balance ».
Si la première édition avait été montée en urgence, avec pas mal de bricolage, le dispositif a bien évolué depuis. Sept voitures composent désormais la caravane Cochonou. En 2012, l’atelier Vintage Car Club a aussi vu le jour, dans le prolongement de l’agence événementielle. « L’idée était d’aller jusqu’au bout de notre concept en pouvant préparer les voitures nous-mêmes… Jusque-là, on faisait appel à de la sous-traitance ».
En bordure des routes, les spectateurs pourront admirer cette année trois berlines présentes depuis 1999, une 2 CV « Limousine » rallongée de 60 centimètres, deux camionnettes classiques, une troisième transformée en voiture « du charcutier ». Depuis deux ans, une 2 CV électrique est également présente sur les lignes de départ et d’arrivée de chaque étape. Un modèle unique au Monde, entièrement confectionné par les deux mécanos de l’atelier. « On vit une belle aventure, souffle Stéphane Domecq. Cochonou est un partenaire fidèle qui nous a toujours suivis ». Ces dernières années, les 2 CV Cochonou sont régulièrement élues caravane publicitaire préférée des Français.
Légende photo : Stéphane Domecq (à gauche) et son équipe vont boucler leur seizième Tour de France au volant des 2CV Cochonou.
Fabien BRETHES