Unbroken est présenté comme l’évènement « Sex seller » on s’attend de prime abord à du croustillant. Du croustillant il y en a un peu…on n’est pas submergés non plus… et, insoutenable suspens il vous faudra attendre la page 101 pour qu’ Emerson commence à déshabiller la demoiselle. (heureusement il y en a presque 300, de pages).
L’histoire : quatre ans après un été ou l’héroïne à perdu, en vrac : son innocence, ses illusions, son grand amour et sa mère, celle ci revient sur les lieux pour déménager la maison de vacances, théâtre des évènements, qu’elle a tenté d’oublier à coup d’anti-dépresseurs, abandonnant au passage sa passion pour la photographie et remplaçant le bad boy par un gentil décoratif qu’on peut présenter sans sourciller chez tante yvonne ou à un vernissage sélect .
Extrait : « Le compteur calé sur 80 kilomètres/heure, je roule sur l’autoroute, toutes vitres baissées, mes cheveux d’un blond mélangé tournoyant comme des dingues aux quatre vents, et mes Ray-Ban sur le nez. La radio beugle des standards country, faisant presque autant de bruit que ma vieille Camaro…Encore 70 kilomètres jusqu’à Cedar Cove. 70 kilomètres jusqu’à Emerson »
Bon, si la perspective d’un divertissement pimenté n’altère pas vos exigences en matière littéraire, passez votre chemin… Pour les autres, si Barbara Cartland à fait partie de vos livres de chevet, ou que vous êtes du genre à pleurer en regardant « autant en emporte le vent » foncez…