Adaptée du programme québécois créé par Martin Matte, la série Les Beaux malaises, diffusée le mardi 4 octobre à 21h sur M6, raconte la « vraie-fausse vie » de Franck Dubosc et met en scène son quotidien professionnel, amical et aussi familial avec l’actrice Anne Marivin dans le rôle de son épouse. Rencontre avec Franck Dubosc comédien humoriste au dernier Festival de la Fiction TV de La Rochelle.
Quel a été le moteur pour jouer dans cette série ?
Quand le producteur québécois François Rozon m’a contacté pour l’adaptation française des Beaux malaises, je n’avais pas spécialement envie de tourner une série. J’étais déjà suffisamment occupé. J’ai tout de même regardé des épisodes avec ma femme. Et lorsque j’ai entendu rire mon épouse à côté de moi sur tout ce qui concerne le couple, j’ai eu le déclic.
L’adaptation française est-elle différente de la version canadienne ?
Cette série canadienne est géniale. Le ton n’est pas politiquement correct. Martin Matte, énorme star au Québec, est un excellent auteur. Le travail était donc mâché. Nous avons modifié certaines choses par rapport à la culture française et apporté quelques trouvailles. Mais dans l’ensemble, notre travail est très proche de l’original.
Quel est votre rapport à la célébrité ?
J’ai fait ce métier pour être célèbre. Je le dis franchement. Je rêvais d’être comme les gens à la télévision. Leur vie me faisait fantasmer. Après, j’ai découvert le plaisir de jouer la comédie. Je n’avais certes pas visé, sans prétention, ce qui se passe aujourd’hui. J’ai la chance d’être un acteur de comédie et de scène célèbre, ce qui fait que les gens sont plutôt bienveillants et aimants. C’est agréable. Mais plus on est aimé, plus on est aussi détesté. On ferme alors les yeux sur ceux qui vous détestent…
le mardi 4 octobre à 21h sur M6
Marie-Sylvie Maufus